24/02/2020
149 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2019. Pour Mily, c’est pas passé loin : le pistolet sur la tempe… L’avocat de mily embraye : « C’est le genre de relation qu’on retrouve systématiquement, dans ces affaires : on laisse penser que tout est de sa (...)
149 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2019. Pour Mily, c’est pas passé loin : le pistolet sur la tempe… L’avocat de mily embraye : « C’est le genre de relation qu’on retrouve systématiquement, dans ces affaires : on laisse penser que tout est de sa faute, à elle, puis il y a les petites humiliations quotidiennes, les violences, pas anodines, et une jeune femme qui entre dans une relation de dominant – dominée, coupée de (...)
149 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2019. Pour Mily, c’est pas passé loin : le pistolet sur la tempe… L’avocat de mily embraye : « C’est le genre de relation qu’on retrouve systématiquement, dans ces affaires : on laisse penser que tout est de sa faute, à elle, puis il y a les petites humiliations quotidiennes, les violences, pas anodines, et une jeune femme qui entre dans une relation de dominant – dominée, coupée de son environnement. En termes de violences physiques (...)
14/01/2020
Ça commence comme un sketch, et ça manque de tourner à la baston... « Monsieur, s’il vous plaît, je la connais, elle est infirmière, son ticket est juste dépassé mais elle va arriver d’une minute à l’autre… - C’est pas mon problème. Elle a dépassé. » De loin, ça (...)
Ça commence comme un sketch, et ça manque de tourner à la baston... « Monsieur, s’il vous plaît, je la connais, elle est infirmière, son ticket est juste dépassé mais elle va arriver d’une minute à l’autre… - C’est pas mon problème. Elle a dépassé. » De loin, ça ressemble à une sérénade, avenue de Breteuil, dans les beaux quartiers de Paris, en ce jour de canicule : l’un au balcon, l’autre en bas. De près, c’est moins glamour : en bas, (...)
Ça commence comme un sketch, et ça manque de tourner à la baston... « Monsieur, s’il vous plaît, je la connais, elle est infirmière, son ticket est juste dépassé mais elle va arriver d’une minute à l’autre… - C’est pas mon problème. Elle a dépassé. » De loin, ça ressemble à une sérénade, avenue de Breteuil, dans les beaux quartiers de Paris, en ce jour de canicule : l’un au balcon, l’autre en bas. De près, c’est moins glamour : en bas, un agent de la mairie de Paris, chargé de (...)
14/01/2020
« Est‑ce qu’on pourrait envoyer Hannah Arendt au procès de France Télécom ? » a blagué le rédac’ chef. C’est que la philosophe y aurait confirmé, sans doute, sa thèse sur la « banalité du mal ». Aux récits de suicides, le PDG Didier Lombard répond « dette », aux témoignages (...)
« Est‑ce qu’on pourrait envoyer Hannah Arendt au procès de France Télécom ? » a blagué le rédac’ chef. C’est que la philosophe y aurait confirmé, sans doute, sa thèse sur la « banalité du mal ». Aux récits de suicides, le PDG Didier Lombard répond « dette », aux témoignages de souffrances, « concurrence ». Il plane dans ses tableaux Excel. Sauf quand, parfois, apparaît le réel... Un reportage de Cyril Pocréaux, mis en illustration par (...)
« Est‑ce qu’on pourrait envoyer Hannah Arendt au procès de France Télécom ? » a blagué le rédac’ chef. C’est que la philosophe y aurait confirmé, sans doute, sa thèse sur la « banalité du mal ». Aux récits de suicides, le PDG Didier Lombard répond « dette », aux témoignages de souffrances, « concurrence ». Il plane dans ses tableaux Excel. Sauf quand, parfois, apparaît le réel... Un reportage de Cyril Pocréaux, mis en illustration par Francis Buchet. **Une fenêtre sur leur âme. (...)
14/01/2020
Marion a perdu sa petite. Et de sa douleur, elle tire une leçon politique. Marion discutait avec François, après une projection de J’veux du soleil !, près de Pau, et dans le brouhaha, je n’entendais pas très bien. Je chopais juste quelques bribes : « Mon bébé... (...)
Marion a perdu sa petite. Et de sa douleur, elle tire une leçon politique. Marion discutait avec François, après une projection de J’veux du soleil !, près de Pau, et dans le brouhaha, je n’entendais pas très bien. Je chopais juste quelques bribes : « Mon bébé... perdu... hôpital… », une horreur en filigrane, qui contrastait avec son sourire, sincère, de jeune femme épanouie. Je me suis rapproché : « J’ai perdu un bébé, oui, le 20 (...)
Marion a perdu sa petite. Et de sa douleur, elle tire une leçon politique. Marion discutait avec François, après une projection de J’veux du soleil !, près de Pau, et dans le brouhaha, je n’entendais pas très bien. Je chopais juste quelques bribes : « Mon bébé... perdu... hôpital… », une horreur en filigrane, qui contrastait avec son sourire, sincère, de jeune femme épanouie. Je me suis rapproché : « J’ai perdu un bébé, oui, le 20 décembre. Enfin, ‘‘perdu’’… J’aime pas cette expression, (...)
14/01/2020
À Montpellier, des mamans se rassemblent, se déguisent et se battent. De suite, chez les bailleurs sociaux, ça rigole moins… Elles ont déboulé comme ça, une douzaine de blouses blanches, stéthoscopes à la main, pour donner des consultations à grand renfort de slogans (...)
À Montpellier, des mamans se rassemblent, se déguisent et se battent. De suite, chez les bailleurs sociaux, ça rigole moins… Elles ont déboulé comme ça, une douzaine de blouses blanches, stéthoscopes à la main, pour donner des consultations à grand renfort de slogans et pancartes devant le centre de la Sécu de l’Hérault. Des femmes, surtout. Des enfants, beaucoup. Mais pas de toubibs, non : des mamans en colère, derrière le côté (...)
À Montpellier, des mamans se rassemblent, se déguisent et se battent. De suite, chez les bailleurs sociaux, ça rigole moins… Elles ont déboulé comme ça, une douzaine de blouses blanches, stéthoscopes à la main, pour donner des consultations à grand renfort de slogans et pancartes devant le centre de la Sécu de l’Hérault. Des femmes, surtout. Des enfants, beaucoup. Mais pas de toubibs, non : des mamans en colère, derrière le côté ludique de la manif… « Y a un virus qui traîne, chez (...)
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