Qui sommes-nous ?

15/02/2016

On a besoin de vous

Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !

Notre ligne

Depuis le premier numéro, en 1999, cet avertissement s’affiche à la Une de notre canard.

C’est qu’on aime bien la castagne. Et qu’elle nous le rend bien : on passe notre temps au tribunal (contre un patron du CAC 40, un journaliste aux ordres, un politicien imbus). Tous gagnés, pour l’instant, les procès.

On les remporte, parce qu’on n’aime pas trop les éditos, ni les chroniques. Nos dossiers s’appuient sur des reportages, des recherches dans les archives. Ça prend du temps, de l’énergie, mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas vos beaux yeux ? (Et vos euros…)

On n’aime pas trop « l’actualité », non plus. C’est « le bruit des vagues en surface », répète notre rédac’chef. « Nous, ce qui nous intéresse, il poursuit (un peu grandiloquent), c’est la réalité : le mouvement des plaques tectoniques en profondeur. » On a donc consacré des dossiers à l’intérim, à la psychiatrie, aux contrats emploi solidarité, à un accident du travail, à une salle de muscu dans un quartier popu. Ou même à « la métaphysique du tuning ».

C’est qu’on aime bien, enfin, cette variété, cette surprise. Que le lecteur ne sache pas trop sur quoi il va tomber au prochain numéro, ou même à la page d’après. Comme un cadeau surprise. Qu’on évite le côté « militant chiant », avec la litanie des violences policières, des sans-papiers maltraités, avec toujours les mêmes photos de défilé, de gens alignés à la tribune. Et tant pis si les purs et durs se plaignent de nos impostures, ou de nos papiers culs.

Bon, tous ces « On aime / On n’aime pas », ça fait pas une ligne bien droite. Plutôt tordue. Tant mieux ou tant pis.

Notre Histoire

En l’an de grâce mil neuf cent quatre vingt dix neuf, on mettait en page le premier numéro de Fakir. Le vieux PC ramait, ramait, ramait, ramait. Dès qu’on déplaçait un dessin, même d’un centimètre, il entamait des calculs infinis, le temps de boire un coup, de remonter, toujours pas fini, puis d’avaler une part de quiche lorraine, toujours pas fini, puis de nettoyer la vaisselle. C’est simple, rien ne fonctionnait, et nul mécène ne mettait du liquide dans les rouages. C’est que Fakir s’inscrivait, d’emblée, sous le signe de la lutte. Une lutte idéologique, obsessionnelle, contre un Journal des Amiénois qui se flattait de « voir la ville avec des lunettes roses » (JDA, été 99). Sabre au clair, la plume comme épée, les têtes de ses rédacteurs, de ses financeurs, tomberaient !

Mais avant ces gloires de papier, il fallait mener d’autres luttes, plus prosaïques, pour maquetter, imprimer, diffuser, et la ligne choisie, à notre grande surprise, n’attirait que modérément les investisseurs. Devant le numéro zéro, les banquiers se défilèrent avec une moue d’étonnement. Les commerçants ne se transformaient que rarement en annonceurs. La subvention promise de l’Université d’Amiens tardait jusqu’à l’annulation. Qu’importe : le dévouement remplaça l’argent. Le premier tirage fut ainsi agrafé à la main, jusqu’au crampes, par notre ami (ultralibéral et biélorusse) André et une étudiante lituanienne, main d’œuvre étrangère et bénévole...
Un pet dans le coquetèle

Fakir a débarqué, sans le savoir, sans le vouloir, sans se proclamer ni anarchiste ni libertaire ni rien, comme un chien fou dans un jeu de quilles institutionnelles. Dans le concert des politesses et des amabilités réciproques, notre premier numéro et les suivants ont résonné comme un coup de pistolet. Comme un prout sonore dans un coquetèle. Des malotrus, nous étions. On nous promettait, à la fac, des trente, quarante, cinquante mille francs de subventions, jusqu’à ce que l’engouement fléchisse : « Votre journal rappelle les plus mauvais temps de la collaboration ». « Les plus mauvais temps de la collaboration » ? Le jury, national, d’anima’Fac en jugea autrement : pour le même numéro, nous reçûmes un chèque de 8 000 F et le prix de « l’Esprit Civique »...

[*Le noyau doux*]

Sitôt le premier numéro paru, des bonnes volontés se sont signalées. Un noyau plus doux que dur, assemblage hétérodoxe de laïcards anars et de chrétiens sociaux, individus en rupture de parti, de syndicat ou d’église, chapelle où la nonne défroquée voisine avec le bouffe-curé. Les débats s’enlisèrent parfois, des portes claquèrent bien sûr, mais plutôt rarement, somme toute, dans une presse alternative accoutumée aux psychodrames et aux scissions. La ligne éditoriale, dogmatique, était rabâchée : des faits sociaux locaux, il nous fallait. Pas des éditoriaux. On ne prenait pas la parole, on la donnait d’abord : aux anonymes, à ceux, ouvriers, employés, stagiaires, etc, qui, dominés dans l’existence, sont ignorés dans les médias. On devait parler à nos amis de nos voisins, en gros, et pas d’article sans une modeste enquête.

Mais c’est la distribution, plus que la recherche d’informations, qui bouffait alors nos énergies : à quoi bon un journal si, mal diffusé, sans publicité, il n’est pas lu ? Il fallait vendre, donc, les mains dans le cambouis. Vendre à la sortie de la Macu (Maison de la culture), dans les bars, au Resto U, dans les couloirs du campus, vendre des abonnements, vendre par téléphone, vendre cinq, dix, vingt exemplaires à des enseignants qui revendraient dans leur collège et lycée, vendre au marché de Noël, des moufles au mains, devant des passants à l’indifférence méfiante où se devine la quintessence du tempérament picard... Une fièvre commerciale, nécessaire.

[*Un baroud qui dure*]

Si l’aventure fakirienne s’est inscrite dans la durée, c’est que le projet est devenu collectif, a trouvé mille bonnes volontés sur qui s’appuyer pour les illustrations, la mise en page, la diffusion, la logistisque... C’est grâce à eux. Grâce à des petits courriers aussi, reçus par la Poste avec des bulletins d’abonnements. Grâce à tous nos lecteurs, qui ne se dénombrent pas par millions, non, mais qui augmentent et dont on éprouve chaque jour, presque, la force de l’attachement à notre journal, et ça compte plus que l’audimat.

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Messages

  • Je viens de voir "Merci Patron", je jubile, je vous aime, je vous embrasse, et je cherche Fakir, il n’est pas dans le kiosque au coin de la rue !
    Merci à vous pour ce beau travail réjouissant, merci, merci, merci !
    Stef

  • Le Diplo est toujours très bien informé, honnête, ouvert à des pays ou des thèmes non rebattus, écrit par de belles plumes, agrémenté de dessins ou de photos choisis avec pertinence : bref un journal indispensable. Mais impossible à lire d’un trait tellement on sort de la lecture abattu.
    Alors merci à Fakir de partir de cas locaux pour en tirer, avec un humour grinçant et tendre ( ça dépend du personnage) des fables délocalisables.
    Une collaboration ? Non ?
    Bon alors bravo et merci pour ce coup de vent
    Et puis je m’abonne

  • Je viens de découvrir l’existence de Fakir (en allant voir au ciné "Merci patron"). Et, a priori, je suis séduit par ce que je découvre de Fakir ; Je suis un vieux, très vieux et fidèle lecteur du Canard Enchaîné. Je me suis abonné pendant un an à Charlie hebdo. Je n’ai pas renouvelé mon abonnement à Charlie mais me suis abonné à Médiapart .Je vais, à présent m’abonner à Fakir car je veux vous soutenir. Je vais aller voir, tout à l’heure si je peux trouver Fakir chez mon marchand de journaux, à côté . Bravo, pour ce que vous avez fait et faites ! Bon courage !

  • bravo pour merci patron, une grande farce, un grand film

    pourquoi vous compliquez-vous la vie avec le papier ? Soyez internet uniquement !

  • Je viens de voir Merci, patron ! Je vous adore ! Réussir à rouler Arnault et sa bande de barbouzes, chapeau les gars. Je cours m’abonner.

  • Bonjour, je ne connaissais pas Fakir, je vous ai découvert par l’intermédiaire de votre film "Merci Patron" qui est un pur bonheur. On ri dans un premier temps parce que c’est vraiment risible mais on éprouve ensuite une sensation de dégoût devant cette attitude de manipulation et de mépris dont est victime cette famille et au final l’ensemble des salariés.
    Bravo à votre action qui a été menée en main de maître.
    J’ai juste une remarque à faire en tant que féministe : pourquoi ne pas avoir profité de la situation pour demander aussi un emploi pour Jocelyne Klur qui a été elle aussi licenciée ?
    Mais on peut toujours trouver à redire.
    En tout cas, je compte suivre votre journal.

  • J’avais lu Fakir et puis je l’avais perdu de vue. Ou plutôt retrouvé par à-coups chez des potes, ici et là.
    Et puis j’ai vu "Merci patron".
    Depuis j’ai la chanson dans la tête et une petite phrase dans le cœur : "les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait".
    "Merci Patron" montre qu’il est grand temps d’être plus con que les cons !
    Merci Fakir !

  • bonsoir Fakir
    nous sortons de la séance "merci patron" à La Rochelle !
    nous on dit "merci Fakir", merci François Ruffin !
    enfin un film militant qui nous fait rire et réfléchir, les deux en même temps !!!
    si vous n’êtes contre la pub (de bouche à oreille), on va vous en faire une d’enfer
    Pascale & Pascal

  • J ai entendu parler du journal Fakir par une jeune femme qui m a vue boire dans une bouteille en verre après le sport. Comme quoi le refus du tout jetable tout plastique fait des miracles ! Je cours acheter l exemplaire papier en kiosque et j espère trouver un cinéma qui passe "Merci patron".

  • Je viens de voir votre film, à Nyons dans le sud de la Drôme . Bravo .
    Et par la même occasion je découvre votre journal .
    Bon je mourrai juste un peu moins conne , c’est déjà ça !
    Gi

  • Voilà exactement ce que je cherchais. Un lieu, un site, un journal qui étonne par ses sujets et sorte enfin des sempiternels thèmes diffusés, rediffusés, rabâchés sur les réseaux sociaux juste le temps de mouiller ses yeux ou sa petite culotte et remplacés la semaine suivante par le nouveau sujet qui fera le buzz. Je m’abonne en édition papier ... (Si je trouve où !!! )

  • Bonjour.
    Je viens de voir votre film Merci Patron ! (aux 7 Parnassiens, à Paris, hommage à eux). je ne sais toujours pas si
    c’est un documentaire ou une fiction, mais dans les deux cas, je vous tire mon chapeau. Bon, c’est vrai, il n’est pas très grand, mais, si ça vous amuse, je serais prêt à distribuer votre journal au marché de Saint-Cloud, le Samedi matin (on y rencontre parfois Monsieur Berdoatti), de façon bénévole bien sûr (pour le plaisir) et pendant quelques temps (on finit tous par se lasser des meilleures choses).
    Je suis joignable à l’email renaud.regis@gmail.com et ceci n’est pas un canular.
    A bientôt, peut-être, mais dans tous les cas bravo !

  • Bjr à l’équipe Fakir,
    J’avais prévu d’assister à la projection"Ciné-culture" du Roxane hier soir à Versailles : complet ! plusieurs spectateurs bien déçus (la prochaine projo est prévue ce mardi à 13h30, pas très pratique pour ceux qui ont encore la chance d’avoir un boulot) qu’une seule "petite" salle ait été prévue.
    Alors en "plan B", ce soir (hasard de programmation ?) reportage sur la condition ouvrière sur France3.. à un horaire indigne (23h00 !) pour toucher le plus grand nombre..
    Je vous souhaite tout le succès que vous méritez, je comprends votre action comme "humaniste" avant tout, parce que sans les hommes, y’a pas de monde ni d’entreprise qui puisse tourner où chacun y trouve sa place.

  • L’esprit de votre journal me séduit. Je suis l’auteur des perles des décisions de justice (Larousse 2015) ex Abus de pouvoir manifeste ! " L’employeur peut imposer à une salariée de porter un soutien-gorge sous son chemisier transparent" (Cour de cassation 22/07/1986). Authentique !!! Le recueil en comporte 250 du même acabit trouvées dans des recueils spécialisés. Les titres sont de moi ! Si cela vous intéresse on peut collaborer. Je publie une perle de temps en temps pour le fun. Je vous demande juste d’indiquer la provenance pour ma promo perso. Bravo pour ce que vous faites. Patrick Méheust (de Vannes) 02 97 63 40 45.

  • Je viens de voir "Merci Patron" et suis presque en lévitation...
    Une belle leçon d’engagement doublée d’une invitation à marcher résolument hors des clous.
    Merci à François Ruffin et à toute l’équipe de Fakir.

  • Je viens d’aller voir Merci Patron avec mes stagiaires futurs assistants RH (merci pour l’outil pédagogique !!). Ce film-docu nous fait passer par tous les sentiments : l’écœurement de voir toutes ces personnes anéanties par un seul homme, devant le constat des manipulations dont les personnages comme lui sont capables ; le rire grâce à l’humour dont les protagonistes savent faire preuve et une sensation de victoire rafraîchissante. Bernard Arnault n’est pas à 40 000€ près, mais je ne sais pas comment il va négocier l’humiliation... Bravo et merci pour l’intelligence de cette action et de ce film. Et merci pour la découverte de Fakir, enfin une presse que j’aurai envie de lire !

  • Bonjour je découvre votre journal sur le net après en avoir entendu parler par de nombreuses voies,cela me réjouie : son histoire ,comment il s’est construit ,l’idée que vous en faite.Moi qui suis plutôt anar sans faire partie d’aucun groupe ,mais surtout chercheuse de vie et de justice,je trouve dans fakir une ouverture d’esprit ,vous êtes reliés a plein de lutteurs différents ,cela montre un réel débat démocratique.Donc merci d’exister !j’irais vous suivre et je vous ai déjà relayé sur mon face book.Bonne journée et vive la vie !

  • Je viens de voir " Merci patron !"
    merci Fakir

  • "Merci patron",voilà une sacrée pub pour FAKIR.Merci qui ? merci Bernard,est-ce votre nouveau "sponsor" ?
    merci à vous pour ce moment de fraîcheur,surtout en cette période pourrie par nos incapables dirigeants
    qui se foutent du tiers(état) comme du quart.
    Je viens de vous découvrir et je cours vous chercher à la maison de la presse.si elle est encore libre…

    salutations à vous.

  • Je sors de la projection de votre film dans la cinémathèque d’Annemasse en Haute Savoie, une salle toujours friande de nous régaler de pépites telles que "Merci Patron". Séance à 18h30, salle presque comble et des rires, des exclamations (dont les miennes), de la connivence face à votre culot et votre aplomb, tellement sains. Je viens de prendre une leçon de "nouvelle" révolution, en bonne marche, c’est encourageant, ça me rend créative.
    Vous me comptez comme nouvelle abonnée.

    Continuez !

  • Merci Merci Merci, d’avoir montré la grande histoire à travers la petite (s’il en est une) des KLUR, merci pour ce film tellement jouissif, pour votre ton, faussement débonnaire et naïf, tellement pertinent, merci pour cette autre voix/voie, ni agressive, ni molle, au dessus des clivages politiques et idéologique, pour ce parti pris humain tout simplement. Merci d’avoir montré que les "minorités agissantes" peuvent avoir du poids, par un angle inattendu, en rappelant que ceux que l’on crois au dessus des lois, de la décence et de leurs congénères ont un talon d’Achille, leur image. merci pour ce petit espoir...des énergies comme la vôtre sont comme des "gardes fous", dans tous les sens de l’expression.

  • Bonjour,
    je viens de découvrir votre site en lisant un article de médiapart consacré à un employé viré de sa boîte pour avoir fait de la pub pour "merci patron" auprès des syndicats de Renault...
    Je ne vais pas tarder à m’abonner et je vais chercher à voir le film, j’habite à Houlgate (14510), est-il projeté dans mon coin ?
    Cordialement.
    F.Laby

  • Bonjour,
    vu Merci Patron hier à Grenoble, aujourd’hui je suis abonnée à Fakir et j’ai commandé le DVD. Je m’empresse d’en parler à mon entourage. Il faudrait faire le même style de doc. , choc, édifiant, avec tous ces grands patrons qui nous entubent 2 fois, en nous exploitant d’abord puis en planquant leur fric à l’étranger pour ne rien laisser aux impôts. Merde alors, y en a marre !! Bravo pour le film en tout cas et bonne chance à tous les laissés pour compte du nord ou d’ailleurs.

  • Salut les compagnons . Merci ....à vous ,depuis marius Alexandre Jacob je n’avais jamais rien vu d’aussi chouette, hier avec ma fille nous somme allez au cinéma à L’Isle- Jourdain sans le Gers , à la projection de votre excellent film ,ça fait du bien ,alors naturellement nous devenons de nouveaux abonnés à votre revue ,

  • Salut les compagnons . Merci ....à vous ,depuis marius Alexandre Jacob je n’avais jamais rien vu d’aussi chouette, hier avec ma fille nous somme allez au cinéma à L’Isle- Jourdain sans le Gers , à la projection de votre excellent film ,ça fait du bien ,alors naturellement nous devenons de nouveaux abonnés à votre revue ,

  • Bravo pour le film - génial !!
    Y en a t-il un de prévu qui exigerait L AFFICHAGE PUBLIC des salaires de nos nombreux dirigeants ...comme dans certains pays ? Comment y arriver ? Ne sommes nous pas leurs employeurs ?
    Pourquoi réussit on à faire des manifestations pour d’autres raisons beaucoup plus futiles et que le français ne se mobilise pas pour L APPROBATION DES SALAIRES DES ELUS (à quelque niveau soient ils) ... je pense que la France ferait là des découvertes effrayantes ....

  • Bonjour,
    Je suis allée voir Merci Patron hier soir et je souhaitais vous remercier de tout mon coeur pour cet hommage à la vraie France et de nous faire prendre conscience que la lutte des classes est plus que jamais d’actualité.
    BRAVO ! J’ai pleuré et ris aux larmes.
    Il faut plus de gens comme vous !

  • Je rentre à l’instant du cinéma. Je m’abonne. Comme une évidence.
    Merci !

  • bonjour Fakir,

    hier, j’ai vu votre film/documentaire "merci patron !". je tiens à dire un grand "BRAVO !" tout d’abord pour la "justesse" de cette réalité du marché du travail avec les conséquences désastreuses pour les "petites"gens lors de ces manipulations sans états d’âme par ces dirigeants dédaigneux...ceux-ci malheureusement appuyés par nos politiques... bref, j’ai passé un moment agréable, instructif et qui m’a conforté ds mes idées (comme par exemple "l’union fait la force"...)
    "merci Fakir" !!!!
    ne changez pas, restez "casch", bonne continuation

  • "Merci Patron" le film, je reculais toujours pour le voir, j’y arrivais pas, j’avais toujours quelque chose d’autre à faire... mais le film était toujours là dans les salles ! Incroyable ! Et j’ai pu le voir enfin. Quel plaisir ce film, quelle rigolade et quel engagement, c’est jubilatoire, c’est "fin", c’est osé, C’est à la fois simple et fort, c’est talentueux, c’est super bien monté, le suspens est à son comble, c’est une chef d’oeuvre. J’ai adoré. L’arnaque m’a réjouie. Et je suis moins triste depuis ! Merci !
    Une parisienne née en picardie (qui aime trop ce genre de picarderie et la famille Klur... pas de doute : trop gentille-émouvante... trop picarde)

  • Je sors du cinema. Vous avez fait un travail formidable, je vous remercie pour ce moment. Pour vous remercier, vous encouragez, vous aidez a continuer, pour apprendre a vous connaître, je vais m’abonner. Mais surtout ne prenez pas la grosse tete, ne changez pas ou que pour du mieux. Merci

  • Un grand merci pour cet excellent film, jouissif et émouvant, chapeau (pas sombrero) à François Ruffin et à son équipe pour tout ce qu’ils apportent avec talent et humour...

    Nous vivons près de Nantes ( à la Chapelle sur Erdre) , nous sommes agriculteurs ,nous nous battons contre le projet de Notre Dame des Landes... Il y aurait tant de choses à échanger !

    Vous êtes les bienvenus

  • Hier, j’ai enfin pu découvrir votre documentaire.
    Le commentaire qui me vient c’est "merci pour ce moment" (ahah)
    au Majestic à Lille, salle pleine et applaudissement collégial à la fin, bravo !

  • Bonjour,
    Je reviens de voir votre film ! Quelle merveille ! Une pépite de vérité !
    Je découvre qu’il y a des gens pour se battre pour des valeurs humaines. Hauts les coeurs et je file acheter votre journal. Continuez on a besoin de vous !
    Bien à vous.

  • Une importante restructuration de Météo-France est en préparation.

    Selon le projet de la direction générale de l’Etablissement, les centres météorologiques de proximité sont voués à disparaître. De nombreuses suppressions de postes sont également prévues. Les missions de Météo-France sont gravement menacées et notamment le suivi du changement climatique, la prévision météorologique et la prévention des risques liés aux intempéries.

    L’avenir de Météo-France concerne tous les Français, le débat ne doit pas se limiter aux couloirs du ministère de l’Environnement... ou de Bercy !

    Signez et relayez la pétition : Météo-France aussi vaut mieux que ça !
    https://www.change.org/p/minist%C3%A8re-du-d%C3%A9veloppement-durable-m%C3%A9t%C3%A9o-france-aussi-vaut-mieux-que-%C3%A7a

  • nous avons vu Merci Patron hier (dernière séance à Pessac Gironde) ça aurait été très très dommage de le rater , un grand bravo à toute l’équipe et aux "acteurs" , si émouvants , ça fait du bien de voir que l’on peut gripper un peu les rouages de la toute puissance financière , même si c’est une goutte d’eau , comme elle est rafraîchissante !!
    voilà ainsi j’ai fait connaissance avec Fakir , cela donne envie d’avancer et de vous lire , à bientôt

  • J’habite Rochefort sur Mer 17, actif dans le milieu associatif de ma cité, citoyen pas dupe et en colère.Existe-t-il dans ma ville ou ma région un de vos collaborateur auprès de qui je pourrai me rapprocher ?J’aimerai vous aider dans votre action, il est pour moi important de se fédérer.Merci pour votre action.Mes sincères salutations.

  • Bonjour Fakir,
    Je suis victime avec mon fils de harcèlement moral de la part de l’éducation nationale. J’ai écrit à la ministre de l’éducation, Mme Najat vallaud-Belkacem et au président de la République Hollande courant nov 2015 ; malheureusement les faits de harcèlement ont continué. Pour toute réponse de l’institution, j’ai été mise à la retraite d’office par le DASEN du Gard, mr Christan Patoz à la date du 29/06/16. Depuis le mois d’Août, je n’ai pas de salaire et en plus on me réclame un trop perçu. Le 05/07/16, j’ai fait un recours contre ma mise à la retraite d’office au Conseil d’Etat avec AR mais le papillon rose ne m’est pas parvenu à ce jour. Je suis alllée à la Poste ; on m’a donné un doc me prouvant semble-t-il que mon courrier aurait été remis à une personne importante. Tout est fait de telle sorte qu’il n’y ait pas de procès afin de protéger les responsables. Vous trouverez sous le nom Najate Barthe, un tweet d’une pétition qui peut vous donner une idée des faits. Sur tweeter je suis censurée... Merci de rendre publique cette affaire. Najate Barthe

  • bravo pour merci patron continuez

  • Bravo, je viens de voir merci patron, merci d’avoir traiter cette affaire de cette façon avec beaucoup d’humour , bravo à toute l’équipe et à tous les intervenants, si émouvants et sans chichis. Bravo pour votre action quel courage d’avoir oser vous attaquer à un tel monument ! Je ne connaissais pas non plus votre journal, je suis toujours méfiante vis à vis des médias mais je vais aller acheter Fakir.

  • Je viens de voir "Merci Patron". Bravo à François RUFFIN et à son équipe.
    Une embrouille réjouissante, menée avec intelligence, humour et surtout efficacité !
    Une vraie action humanitaire qui a évité à Jocelyne et Serge Klur , de se retrouver forcés à vendre leur maison. Une belle action dont François RUFFIN peut-être fier.
    Tout ceci fait chaud au cœur, et prouve que parfois "les petits" peuvent gagner contre "les seigneurs" ....
    Je suis retraité, manque un peu d’énergie, suite à problèmes de Santé, mais il m’est indispensable d’encourager un gars comme François !
    Aussi c’est volontiers que je m’abonne aussi sec à "Fakir", afin d’avoir de la reconnaissance pour l’engagement de cette association "de fâchés avec tout le monde ou presque".
    Merci encore et du fond du Cœur à François et à toute l’équipe.
    Michel, un retraité des Cévennes.

  • Un petit mot de soutien pour Mr Ruffin pas vraiment bien traité par ses comparses lors de l’émission crispante "28 minutes" ce vendredi 9 décembre 2016. Passe encore le traitement de la pesrsonne, qui je suppose en a vu d’autres, mais ce que cela dit de la bienpensence du moment a de quoi déprimer... Quand au suffisant journaliste de Libé...

  • Bonsoir,

    Je viens de tomber sur une vidéo Youtube de françois Ruffin sur le thème "que faire contre la finance"qui date du 13/04/14. Ruffin m’a impressionné par son talent de pédagogue, tout est clair, y a pas de baratin, on comprend rapidement c’est quoi le problème principal de cette europe ultra libérale ! Y a pas de slogans, de grand voeux pieux pour demain, du genre on va faire une autre europe sociale, un autre euro...Ca fait 30 ans qu’on nous balade !
    Promis, juré, j’achète désormais Fakir .

    Nb : je suis inspecteur urssaf (c’est pas un gag), je suis donc expert sur les charges sociales, les réductions de charges gracieusement offertes par milliards d’euros (Fillon, cice , zônes franches..). Les travailleurs détachés en europe, j’en ai vu de mes propres yeux !
    Si je peux vous rendre service ...
    Tél : 06.51.20.49.22

  • Bonjour, comme d’autres (nombreux, j’espère), je vous découvre avec votre film, "Merci patron", et je vous dis BRAVO ! Vraiment, merci ! Ça fait du bien de voir ça, cela requinque !
    Et moi aussi je m’abonne pour vous soutenir.
    Continuez !!

  • bravo pour ce coup de gueule au césar

  • Bravo, vous êtes une bouffée de vérité dans ce fumoir d’hypocrisie. Putain que ça fait du bien d’entendre quelqu’un se révolter du système en pleine cérémonie des Césars. "Chapeaux bas" à l’orateur et à vous tous. Je m’abonne pour vous soutenir et si il y a des antennes en Loire-Atlantique, je serais fier d’y participer.

  • J’ai adoré "Merci Patron", je suis ravie de votre/ton César François Ruffin (si je peux me permettre) et j’adhère à ta/votre perception du monde qui maltraite. Je suis dans l’éducation nationale en tant que pilote d’un établissement scolaire et considère qu’il est de mon devoir de continuer à m’informer, à réfléchir , à éduquer, à argumenter et ainsi atteindre (par les actes) au quotidien "une bienveillance Institutionnelle" à l’égard des minorités. Même combat en somme (en Somme) ! et ailleurs...
    Je ne peux que m’abonner ...
    Je continue à militer et te souhaite de réussir dans cette belle entreprise citoyenne.
    Bien à vous tous !

  • Bonjour,
    Je subis depuis quatre ans les travaux d’un particulier, et ce jour, utilisation des machines payées par la commune sur leur pause - déjeûner pour déblayer son jardin de tous les gravas, briques ... accumilées ( jusqu’à hier soir) 20h00 dans son jardin ( à côté du mien et de ma maison )

    Historique : petit - fils d’un ancien maire du village ... Fillon quand tu nous tiens ..

  • Vous ne poussâtes pas la témérité jusqu’à compter, dans votre "noyau doux", des "bouffe-imams" ...

  • Bonjour ami,
    Vas-y, François ! ! !
    Courage et fais lui mordre la poussière et sentir le vent du boulet à ton adversaire ! ! !

    Un ami de cette France Insoumise, bien isolé comme expat, tu t’en doutes. Mon abstention dans ce deuxième tour est un acte de résistance.

  • Samedi 5 mai, c’est la fête à Macron… Pour ceux qui soutiennent les initiatives élaborées sur la commune de notre Dame des Landes, qui reprouvent la violence d’état, la privatisation de la SNCF, la stigmatisation des fonctionnaires, les coupes budgétaires dans les secteurs sociaux, de la santé, du service aux personnes, pour ceux qui pensent que les individus, les travailleurs, ont plus d’importance que les actionnaires, que la gestion des réfugiés est intolérables, la main mise du capital sur les médias dominants est insupportable, qu’il faut réagir face à la propagande d’état et à la montée de la pensée unique, je propose un petit rassemblement, en tout bien, tout honneur, ce samedi 05 mai, place du commerce à Nantes.
    Apporte ta chaise, ton tabouret ou ton fauteuil, un thermos de café, de thé ou quelque bières et deux trois godets et asseyons nous, pas par terre (ce n’est pas un sitting) et partageons.
    Rendez vous samedi 05 mai à 11h place du commerce, pour le plus grand salon de thé contestataire, avec bienveillance et pour échanger, pour signifier.
    Apporte ta chaise !

  • Bonjour l’équipe Fakir,

    Merci les Amis pour Merci Patron et tout le boulot en amont !
    La maltraitance des salariés a fait peau neuve, les conditions de travail se durcissent...Alors , il est heureux de voir des personnes indépendantes tournant en dérision ce beau monde ultra libéral fabriqué en partie par les soixantehuitards...et les névropathes de toutes confessions !
    Vivement la décroissance à taux plein pour une reprise en main citoyenne...
    Merci de rendre comique la tragédie humaine !

    Je vous embrasse toutes et tous chaleureusement