Merci patron ! : vous, toujours vous

par François Ruffin 02/03/2016

On a besoin de vous

Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !

Merci patron ! peut-il trouver un ancrage populaire ? Franchir les barrières sociales ? Reportage, en direct de l’école de ma fille…

Après ma semaine à Paris, entre les médias et les cinémas, je suis retourné à ma vie amiénoise. J’ai récupéré mes enfants à l’école, et rien que là, rien qu’à la maternelle de Ambre, j’ai compris. J’ai compris ce que je devinais déjà.

C’est une école socialement mixte, avec une poignée de « professions intermédiaires » (enseignants, éducateurs, intermittents), et une majorité plus populaire (d’origine immigrée, des ouvriers, des mères en djellaba, un peu de chômeurs, un ex-Goodyear).
Dans le premier groupe, on m’a pas mal parlé du film.
Qu’ils iraient le voir.
Qu’ils l’avaient vu.
Qu’ils en avaient entendu causer.
Qu’il y avait plein de messages sur leur page facebook, etc.
Dans le second groupe, rien.

C’était très clivé.
France Inter, la polémique Europe 1, le papier du Monde diplo… ils étaient, évidemment, sans surprise, passés au travers.

J’ai fait un film sans barrière culturelle à l’intérieur : des intellos au populo, tout le monde pige, et rit, et s’émeut.
Mais les barrières sociales à l’extérieur demeurent : savoir que ce truc existe, se rendre dans un ciné Art et essai, perdre deux heures pour ce loisir.
(Mais, en même temps, rien n’est figé : au Ciné Saint-Leu à Amiens, mais aussi au Méliès où je passais hier soir, on nous signale que des gens viennent, qu’on avait jamais vus là, qu’ils croient que la place vaut dix euros, plus habitués qu’ils sont aux multiplexes.)

Jusqu’ici, on a toujours compté sur vous, et on ne s’est pas trompés.
Pour financer le film sur le fil.
Pour rechercher des salles de ciné.
Pour allumer le feu lors des avant-premières.

Et à nouveau :
Pour faire franchir à Merci patron ! ces barrières, pour lui offrir un ancrage plus populaire, pour en faire un outil de réconciliation des « deux cœurs sociologiques de la gauche », en gros les profs et les prolos, pour amener les copains cousins collègues par la main, il n’y aura que vous.
Ou personne d’autre.

Les petits réseaux font les grandes rivières.

Ou, comme on le répète :
[**Sans vous, on ne peut rien. Avec vous, on peut beaucoup.
Et c’est pour ça qu’à la fin c’est nous qu’on va gagner !*]

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Messages

  • Je vais emmener ma fille voir le film au Méliès à Montreuil vendredi midi (seule possibilité pour elle). Je redescends en Corrèze la semaine prochaine, et je vais voir mon ciné de Neuvic pour vérifier qu’il a bien programmé le film, voir aussi à Ussel.

  • cela fait deux fois que nous voyons ce film et ça fait toujours du bien de voir les "petits" gagner contre les puissants !! Par les temps qui courent c’est une bouffée d’oxygène !!

  • Merci pour ce film qui secoue nos torpeurs citoyennes. Allons enfants de la patrie, prendre parti pour tous les Jocelyne et Serge bafoués par le système !
    Courez voir ce film !

  • Cher Fakir,
    Je bosse à plein temps pour "Merci patron" ! C’est bien plus intéressant que mon vrai boulot.
    J’ai contacté plus de cent cinémas en France (au pif), puis une quinzaine en Belgique, et à Luxembourg, où ça ne peut pas leur faire de mal.
    Partout l’accueil est très sympathique. J’ai l’impression que l’esprit "Merci patron" fait tache d’huile.

    Bon, je m’attaque à la Corse. Puis à la Suisse.
    Et les DOM-TOM ?...

  • Ca ne fait pas de mal aux "bobos" d’aller voir un film où on voit de VRAIS ouvriers et de VRAIS chômeurs.
    Pas des mignons bien nourris, avec des visages à faire de la pub pour Colgate, comme dans "Trepalium".
    Je crois que la prise de conscience doit se faire des deux côtés.

  • Malheureusement, impossible de le voir en Guadeloupe...
    Ou peut-être bientôt ?

  • J’en parle absolument à tout le monde autour de moi, je suis instit dans un quartier équivalent à ce que tu décris dans l’article, je suis aussi fille d’ouvriers avec la culture ouvrière qui va avec, j’ai donc des contacts des deux côtés de la barrière, et très peu de gens savent encore pour "merci, patron !" alors oui, au boulot tout le monde, je suis sure qu’on peut arriver à ce que, même LVMH soit obligé de parler de ce film hé hé. Tous ensemble, tout est toujours ( encore ? ) possible !

  • Nous sommes sortis du ciné Louxor à Paris, émus, et.heureux pour la.famille Klur. Cette.comédie documentaire est de salubrité publique, vous devez passer le.film dans les.lycées et les écoles de journalisme.
    Merci Mr Ruffin et je vais m’abonner au FAKIR
    PS ; : 📼après la.séance, la.salle s’est levé pour applaudir ..

  • J’ai vu ce film cet après midi : je n’avais rien lu , je ne savais pas exactement ce que j’allais voir. J’ai adoré c’était drôle, intelligent, et incroyablement jubilatoire. Je vais faire une super pub pour ce film...

  • J’ai adoré râler parce que je n’avais pas pu rentrer à l’avant première au CNP de Lyon, c’était bon signe pour le film ! J’ai réservé et je l’ai vu. Absolument ce que dit Lordon : un film d’action directe, plus que réjouissant ! Je fais toute la pub que je peux et avec plaisir mais, me taraude la question : combien de copies ? le film pourra-t-il rester plusieurs semaines au CNP ? A l’époque du numérique je ne sais même plus comment ça fonctionne la distribution d’un film. Cher Fakir, pourrais-tu profiter de l’occasion "MERCI PATRON" pour nous faire un petit reportage de fond sur l’industrie du cinéma, la distribution etc.

  • Bonjour,

    j’ai vu hier soir "merci patron"
    alors à vous un immense bravo et un immense merci. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas régalée en regardant un documentaire !
    même si le sujet à priori n’est pas drôle...
    bon vent à tous,

  • Bonjour,
    Je viens d’aller voir votre film et me voila rassuré sur l’être humain. Votre film m’a redonné espoir et surtout cela montre que le combat et la ténacité font pencher la balance de notre côte.
    Force et chocolat pour tous.
    Bonne continuation
    Gilloux

  • J’en ai longuement causé (entre autres) à la caissière des pompes à essence de chez Carrouf par chez moi. Elle va faire passer le mot à ses collègues qui, je l’espère feront à leur tour passer le mot mais pour l’instant le film passe à 50 km de là ... |-(
    La distance ça décourage parfois.
    JJS

  • Cet article me rappelle un voisin ouvrier de Renault à Flins, qui faisait les 3/8 : 8h chez Renault, 8h à jardiner et bûcheronner chez les voisins pour arrondir ses fins de mois, 8h à s’occuper de son petit-fils vu que sa fille, chômeuse, était de surcroît dépressive. Je me demandais quand il dormait. Un jour, on prenait un verre, je lui ai dit "Paulo, faut te reposer, sinon tu vas pas résister". Il m’a regardé, ébahi : " Me reposer ? Je sais pas faire, j’ai jamais eu l’habitude". Reiser disait des femmes de sa famille, prolétaires : "Elles disaient qu’elles se reposaient quand elles s’asseyaient pour écosser les petits pois." Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas voir "Merci patron !" , mais le réflexe d’aller au cinéma, de se détendre, n’est pas ancré. Alors, certes, on va en parler un maximum, entraîner les gens qu’on connaît, mais la barrière entre ceux qui prennent des loisirs et ceux pour qui, le dimanche, on refait la salle de bains n’est pas près de se combler, hélas.

  • J essaye d envoyer le max de jeunes via mes enfants de 20 ans car la moyenne d age ds ma salle était plutot 50 balais. Entre votre film, la loi el connerie et "on vaut mieux que ça", il semble que les 99% se réveillent enfin. N’ en déplaise au chien de garde APATHIE .

  • OK message reçu. Je vois ce qui me reste à faire !

  • Bonjour,
    J’ai vu le film, tout d’abord merci et bravo. Je vais tout faire autour de moi pour que d’autres puissent le voir.
    C’est juste casser les barrières entre les milieux populaires.
    Un bel objectif.
    Patrick

  • Bonjour,

    Je viens de voir votre excellent documentaire. La question de traverser les barrières sociales pour faire franchir un palier au film (et plus généralement à son message) est difficile. Il n’y a que peu d’endroits où les bobos et les prolos (pour faire court) se retrouvent. Mais il y en a au moins un "d’endroit", et je viens de percuter en commandant un de vos bouquins. C’est endroit, c’est le football. Les supporters et amateurs de football, dépités de voir leur sport volé au profit de quelques uns.

    Bien sûr, ils ne sont pas directement concernés par LVMH mais il est quand même bien question de combattre une certaine oligarchie. Récemment, les fans de Liverpool ont fait reculer les propriétaires du club qui voulaient monter le prix de certaines places "populaires" à près de 90 euros le match. Le stade s’est vidé en partie, les supporters chantant ’you greedy bastards, enough is enough". Ils ont fini par annuler la hausse du prix , non pas par considération sociale mais, comme LVMH, par peur d’une mauvaise publicité car l’affaire prenait une certaine ampleur sur internet.

    Bref, il y a peut-être quelque chose à faire du côté des associations de supporters d’autant qu’elles ont l’air de se fédérer un peu dernièrement.

    Allez, j’en profite pour me faire un petit coup de pub avec ce lien vers un de mes textes, fiction librement inspirée par la FIFA : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/l-association

    Bonne route,

    PM

  • Mon mari et moi avons vu le film hier au Bastille à Paris 11. C’est drôle . C’est intelligent. C’est jubilatoire. Nous en parlons à tout le monde. Puisse ce film réveiller la France dépressive...

  • Bonjour !!

    D’abord, merci ! Je sors du film et j’ai ri ! Tellement ri !! Je n’avais pas ri comme ça au cinéma depuis fort fort longtemps... et ça fait tellement du bien ! ! Ton pouvoir humoristique est assez puissant cher François ! ! Et pour parler d’un sujet si sérieux et dramatique pour tant de gens... Alors compte sur moi pour faire passer le message... le film passe dans ma petite ville la semaine prochaine je vais faire un max de pub a tous ceux que je croise... les caissièr(e)s, les animateurs de MJC, les instits, les parents, les jeunes, les commerçants, les gens de la ressourcerie, etc... on peut avoir des affiches aussi ? Ou pour en imprimer ? Est ce qu’on peut organiser une projection publique aussi (mais gratuite) ? Dans une bibliothèque universitaire ?
    Quand je serai grande je voudrais travailler chez fakir....

  • Encore moi. Je vais faire quelque chose de concret, pour vous, pour nous tous. Ce matin, j’ai acheté à un voisin qui habite au-dessus de mon hameau 2 stères de bois, qu’il m’a livrés. Je ai parlé de Fakir, il ne connaissait pas. De fait, je pense que beaucoup ne connaissent pas, tout le monde connaît Charlie Hebdo, on devrait être une majorité de "Je suis Fakir", alors je vais aller vers tous ceux et celles qui ne vous connaissent pas et faire passer le message, les inciter à aller voir le film, à lire votre journal. Il faut vraiment redonner de l’espoir, dénoncer comme vous le faites tous ces dysfonctionnements ! et revenir à un monde équitable pour nos enfants. Je vais emmener avec moi mes 3 ados et envoyer des messages à leurs amis. Il faut toucher les jeunes, dans la salle ce soir, il y avait des cinquantenaires, donc je vais essayer de contribuer à vous aider, à nous aider.

  • Bon, à la fin ! C’est quand con va l’ voir cheu nous( Aubenas) c’film ?

  • Bonsoir,
    Je reviens du ciné, au Louxor, à Paris. Petite salle mais bourrée. Longs applaudissements à la fin. Mes copains et moi, quadras, on n’en revenait pas : on étaient les plus vieux de l’assemblée ! Alors chacun, on va diffuser la nouvelle ! A Paris et partout en France où on connaît des gens.
    Moi je voulais juste vous dire bravo et merci pour votre film profondément de gauche, sans blabla, sans regard en surplomb, humain, à la fois tragique sur le fond et drôlissime. Du courage, de l’insolence, de l’audace et puis du suspens, des idées comme s’il en pleuvait... Ouh la la, ça tombe à pic tout ça ! Relever la tête, c’est ça que le film m’a fait faire ce soir, et je l’avoue, j’en ai eu les larmes aux yeux. Parce qu’au fond, si ça marche cette improbable tentative, c’est bien, au-delà des questions d’image, parce que le groupe et ses sbires prennent leurs adversaires pour des cons, non ? Le film m’a fait le même effet qu’un vieux texte génial, de La Boétie : Discours sur la servitude volontaire.
    Puisse cette goutte d’eau étincelante - au milieu du merdier où nous nous trouvons - en rejoindre d’autres.
    Encore bravo et bonne route !

  • le CAC 40 et ses actionnaires sont des crevards qui n’ont aucun scrupule à décider du sort des gens pour se goinfrer de leurs dividendes : ok c’est pas un scoop. Le pouvoir en place est instrumentalisé et les conflits d’intérêts sont réels : rien de nouveau. Si on est tordu, malin, organisé et déterminé on peut leur faire cracher un peu de blé et en faire passer certain pour des cons et des blaireaux : très bien.
    J’ai trouvé le film intéressant, même parfois divertissant, certaines mises en scènes et raccourcis m’ont interpellés (le papa qui explique à ces enfants qu’il faut se déguiser pour être Robin des Bois et la référence à la petite maison dans la prairie). Bref tout ça pour dire qu’avec le recul, je fini par me demander au fond pourquoi ce "film" aiderait-il à réunir les bobos intellos militants de gauche et le monde des ouvriers pour permettre une révolte. Il faut se réapproprier les moyens de production (SCOP), taxer le capital (TOBIN), interdire les licenciements aux Ste qui font des bénéfices. Ce film est un mystère. Que faisait Mr Klur avant d’être licencié ? Comment peut on imaginer son avenir serein au service d’une Sté comme Carrefour et ses méthodes de management plus que douteuses. Je suis content d’avoir découvert Mr Ruffin et son équipe, peut être je m’abonnerai au journal FAKIR dans l’espoir d’avoir des réponses aux questions restées en suspens. Alors merci même si...

  • C’est une GRANDE, GRAVE et IMPORTANTE question que tu poses là. Tu vas surement trouver le moyen d’y parer. Il faut aller au-devant d’eux. Ce n’est ni une question d’argent ni de temps de loisir, mais d’estime de soi et de sentiment de classe. Il faut qu’ils se sentent concernés, accueillis, considérés, impliqués, embarqués dans le projet. Du boulot pour toi et tes troupes.

  • J’ai regardé le film hier au Club, petit cinéma d’art de Grenoble. Je l’ai trouvé fascinant. Vous avez su conjuguer les genres documentaire et humour de manière magistral et, surtout, je vous salue pour votre courage. À la fin de la projection, le public applaudit. Je me tourne vers ma femme et je lui dit : "Il faut s’abonner à Fakir." On se lève et j’entends le couple assis derrière nous dire la même chose. À la sortie du cinéma, vos militants font couler les exemplaires assez rapidement. Je viens de prendre l’abonnement militant, tout en espérant que d’autres films comme Merci patron ! verront le jour bientôt. Bon courage pour la suite.

  • J’ai vu votre film hier, Merci patron. Je l’ai beaucoup aimé d’abord parce qu’il montre des faits graves, connus, mais de manière "abstraite" en quelque sorte, et qui ici s’incarnent véritablement ; ensuite le traitement humoristique, style bonne farce réussie, c’est une sacrée belle idée, qui fait rire dans la salle de cinéma, qui donne de la joie et de l’espoir.

    Bravo pour votre énergie, votre courage et votre bonne humeur ! Et bravo à tous les pseudo-acteurs et vraies personnes qui vous ont accompagnés dans cette aventure !

    Je n’avais jamais entendu parler du journal Fakir jusqu’à hier. Du coup je vais m’y intéresser. MERCI !!!!

  • Je vous connais un peu, car chaque année je suis à Thorens les Glières, mais je n’avais pas pu voir votre film, complet le petit ciné de Thorens.
    Donc je suis allé le voir dans un petit ciné de village à Villard sur Boëge pour ne rien vous cacher.....
    Juste pour vous dire merci, pour votre film, c’est tendre, c’est dur, c’est jouissif, un vrais remontant.
    Je vous fait de la pub.
    Merci à vous et toute votre équipe
    Monique KANAKIS
    Juste une remarque sur votre site concernant la boutique. Ne pourriez-vous pas mettre un petit résumé de chaque livre, où me dire où le trouver (le résumé). Merci

  • Bonjour François, Moi, j’ai a-do-ré le film (oui , j’ai ri et pleuré à la fois), et bravo pour le succès (plus de 120.000 à aujourd’hui 16 mars) mais comment se fait-il que des "daubes commerciales" aient 5 ou 6 fois plus de spectateurs... Toi qui sais enquêter, explique nous comment, là-aussi, tu te fais censurer ? Car si je regarde le nombre de spectateurs par copie, tu fais partie des meilleurs "blockbusters"... Est-ce que c’est dans le nombre de copies, et comment faire pour avoir plusieurs centaines de salles ? Est-ce que c’est le même problème (censure ?) que les 80.000 euros qui ont manqué à ta société de production alors qu’elle les a eu pour tous ses autres films ? Est-ce qu’il faut un prix à un festival pour redémarrer ? Est-ce qu’il faut une interview de François RUFFIN sur une télé à une heure de grande écoute dans un talk show que même les politiques fréquentent ? Toi, qui me stupéfie et me donne des leçons par exemple avec "MERCI MYRIAM" et avec ta lettre intime au ministre, toi qui connais le lobbying, explique-NOUS comment faire pour faire pression sur les médias afin qu’ils parlent plus de ce film ?

  • Bonjour, question essentielle... pour le moment, c’est un film vu par les militants (ou proche). Les écorchés, les "prolos" ne lisent pas le Diplo, ni Télérama, ni Le Monde. Le silence des grands médias "populaire" n’aide pas, mais, il n’empêche que certains évènements, pourtant oubliés par ces mêmes grands médias, font un carton, sur internet par exemple... Ce n’est donc pas qu’ une question de censure, ni de nombre de copies. Il y a des barrières... Mais avec nos sourires, lentement, de partout, de proches en proches, et avec le temps, .... et 100 000 spectateurs, c’est autant de marteaux pour les casser ces putains de barrières si chère au CAC 40... ( de plus, il n’est pas impossible qu’ un grand média parle du film)

  • J’ai invité mon mari à aller voir le film.... je n’étais pas sure qu’il adhère.. Et bien, il a adoré ! Il faut vraiment aller le voir ! Merci à vous et surtout ne changez rien !

  • C’est la première fois que je vois une salle applaudir à la fin d’un film, enfin je me souviens plus à quand remonte la dernière fois. Peut-être pendant une projection publique du film de Trillat "Les prolos", mais c’était un film assez amer quant au fond. Là c’est jubilatoire, David contre Goliath, faut prendre des vitamines pour combattre tous les profiteurs qui nagent en eaux troubles...
    Merci pour cette après-midi fort émouvante et cependant tonifiante

  • J’ai enfin pu assisté à la projection de votre film ( impossible de le voir à Niort)
    J’ai du aller à Melle : bravo , les spectateurs ont applaudit.... beaucoup ri ... et aussi grincé des dents ! ( :-))
    MERCI pour ce moment .

  • Oui ben zut, nous fûmes avec mon zhomme voir ce soir "merci patron" en laissant mon gnôme de 12 ans à la maison... " moui alors chu pas sûre que ça t’intéresse documentaire toussa...."

    Ben me suis plantée en beauté, et j’vais être o-bli-gée d’acheter le DVD pour lui montrer :)

    Merci Fakir

  • On a pris des habitudes de consommateurs et on pense qu’on peut tout avoir en l’achetant. La lutte politique, ça requiert un effort supplémentaire... Le DVD sera disponible en décembre 2016 et c’est très bien ainsi. Se rassembler physiquement est bien meilleur et logique que de visionner un DVD dans sa chambre. Ce qui me frappe actuellement, c’est le fossé entre ceux qui peuvent boire une bière en terrasse en centre-ville de Paris ou de Bruxelles et ceux qui restent confinés dans le 93 ou à Molenbeek. On ne réussira rien si on ne fait pas la jonction entre ces deux mondes. "Merci Patron" doit entrer en banlieue.

  • Merci pour ce film que j’ai vu ce matin, moi qui ne vais que 2 fois par an au cinéma (et encore...) ! Film qui m’a enflammée d’ardeur optimiste, notamment par des perles authentiques comme "Ce sont les minorités agissantes qui font tout" ! Quelle belle phrase !!
    Je connais les clivages dont vous parlez (et fais assez clairement partie du groupe A, en tant que "bientôt intermittente inchallah"...) mais suis persuadée qu’ils ne sont pas figés, pas fatals, et bien déterminée à vous aider (à ma manière, à mon niveau) à les dépasser !!!
    Alice.

  • Ce film documentaire m’a vraiment fait du bien.
    Je vous ai suivi pendant des années par l’ intermédiaire de "Là bas si j’y suis"(France inter).
    Bien que l’émission n’ est plus diffusé, elle existe pour toujours grâce à internet :
    http://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/merci-patron-courez-voir-le-film-de-francois-ruffin
    Merci pour tous ce que vous faites !
    Bonne continuations

  • J’ai vu le film à laon 230 personnes ont remplie la salle supers moments ont à rit ont à été ému et enfin et surtout quels démonstration que ses gros intelligents pleins de fric ont été berné par par des gens du peuple simple et digne aidée par l’équipe de Fakir. A voir absolument

    Merci pour ce moments que d’espoir derriére ce film

  • BRAVO : SUPER.
    Cela m’a fait réellement plaisir de voir mettre en scène des gens simples, sans chichis, natures, des braves gens (dans le meilleur sens du terme) qui ne feraient pas de mal à une mouche mais qui grâce à vous ont retrouvé espoir.
    Admiration pour ce que vous avez fait pour eux ; mais comme vous avez dû avoir peur de ne pas réussir ! Vous avez dû sûrement trembler à plusieurs reprises car c’était risqué.
    Refaite-nous encore des films comme celui-là.
    Je vais tâcher de trouver Fakir, ça m’a donné envie de vous connaître mieux.
    Longue vie à vous et plein de bises. (vos enfants sont trop chous aussi).
    Catherine (65 ans).

  • "Merci patron ! " est un film formidable dont toute la société avait besoin !
    Enfin , de l’espoir et la liberté d’agir et de dire "Merde ! " au capitalisme !!!

  • Pourquoi ne pas diffuser le film sur des sites streaming gratuits simple d accès pour les personnes n ayant pas assez de connaissance informatique ou dans les mjc maison de la culture gratuit avec débat
    Le proposer à l association ccfd qui a une longue expérience de la diffusion multimédia dans les paroisses
    Enfin aux gens qui on une conscience de classe qui ne le savent pas et comme dirait Marx qui font l histoire
    Félicitation à fakir pour expliquer le néo capitalisme ou comme on dit la révolution néo conservartice
    Car les banques les patrons la finance pourri les grandes entreprises qui dégagent de gros profits et des esclaves modernes sont les mêmes que sous Mitterrand Hollande ou Hitler Mussolini et bien sûr Pinochet
    La question est existe t il un capitalisme étique
    PS bravo pour le mouvement nuit debout giovanni

  • Je ne vais plus au ciné depuis des années, sachant que vous étiez le réalisateur j’ ai fait un effort et je ne fus pas déçu, car il y a longtemps que je ne m’ étais pas tant marré au ciné je crois depuis les Valseuses. Je n’ oublierai plus d’ acheter Fakir au kiosque tous les trimestres désormais. Encore merci et bravo.