Licenciée : le cas Gueffar

par François Ruffin, Sylvain Laporte 30/03/2016

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Le 17 décembre dernier, Madame Gueffar était licenciée, après quatorze années à nettoyer les trains en gare d’Agen. Enquête auprès des cheminots, de la SNCF, et de la direction d’Onet.

« Ca fait plus de quatorze ans que je travaille à la gare d’Agen, je fais le nettoyage des trains. J’ai toujours fait bien mon travail, j’ai toujours été présente, je m’absente jamais. J’ai toujours fait mon travail comme il faut, même quand le contrôle il passe, ils sont tout le temps contents de mon travail. Et un après-midi, j’ai traversé les voies pour gagner du temps, et, après, je me suis rendue compte que j’ai fait une erreur. Cette après-midi là, il y avait beaucoup de trains à faire et je voulais faire tous mes trains. Et c’est après que je me suis rendue compte que j’avais fait une erreur. J’ai traversé pour gagner du temps. J’ai reçu une lettre recommandée, c’était le 7 décembre, j’ai fait un entretien avec M. Loubet, le patron de l’entreprise, et il m’a dit qu’il va réfléchir et le 17 décembre j’ai reçu un licenciement. J’étais choquée, j’étais pas bien du tout, j’ai rien compris, j’étais perdue. Alors je suis rentrée chez moi en pleurant. »

[*Depuis 2002, Rajae Gueffar nettoie les trains en gare d’Agen,*] et depuis 2008 pour Onet, numéro 1 du nettoyage en France, qui a repris le marché. « Quand elle a commencé, se souvient un ancien chef de gare, il y avait quelques anomalies au niveau de son travail, mais qui ne portaient pas sur la sécurité. Et puis c’est devenu une de celles qui travaillent le mieux, un être humain, avec des hauts et des bas, mais fiable. » Le 9 novembre 2015, Madame Gueffar traverse les voies par le parquet plancher, et non par le souterrain. La sanction tombe : non un avertissement, non pas une mise à pied, mais directement le licenciement.
C’est un choc pour Madame Gueffar, qui tremble, qui ne dort plus, ne mange plus, a vendu sa voiture, doit déménager, a perdu dix kilos, tourne aux anxiolytiques.
Mais c’est un choc également pour les cheminots du coin : « On a envahi notre CE régional, à Bordeaux, pour porter son cas, raconte Francis Portes, retraité cheminots et CGT. Je leur ai dit, aux gars : “Que tous ceux qui ont déjà traversé les voies au moins une fois lèvent la main”. Ils l’ont tous levée ! Même les cadres dirigeants ! »
Contactée, la SNCF botte en touche : « Nous n’avons pas d’expression sur ce sujet-là. C’est le choix d’une entreprise qui s’appelle Onet. »

Chez Onet, Philippe Lhomme – directeur délégué au réseau France – épluche pour nous le dossier de Madame Gueffar. Il passe en revue les courriers adressés depuis son embauche, il y a quinze ans : « sacs sur le quai », « prise de poste à 9 heures », « tenue de travail », « port de la tenue », etc. Depuis 2008, depuis qu’Onet est son employeur, une seule lettre de reproche : « explication sur un train non fait » (18/11/08). Et dans tout ce tas de papiers, le seul manquement à la sécurité, une « traversée de la voie », remonte à plus de dix ans (26/04/04). Bref, guère d’antécédents.
Philippe Lhomme, lui, se fait grave : « J’ai eu un accident mortel. Un agent, un père de cinq enfants, qui s’est retrouvé coupé en deux. On n’a pas compris, il a ripé, il est passé sous le train. Faut le vivre, après, aller l’annoncer à la famille. » D’où son mot d’ordre, qu’il répète à l’envi : « On ne peut pas avoir de demi-mesure en matière de sécurité. »
C’est ce qui nous surprend, précisément, cette absence de « demi-mesure » : « Imaginez qu’on lui mette une mise à pied, nous répond Philippe Lhomme, et un mois après, elle passe sous un train. Là, quelles accusations on subirait de sa famille, de ses collègues ! » En fait, en la licenciant, Onet lui a sauvé la peau ! « Le picto rouge était allumé, elle a failli perdre sa vie ! », dramatise-t-il. Et de poursuivre :

« Comment imaginer une mise à pied, alors qu’il n’y a rien qui l’arrête ?
- Pourquoi dites-vous que ‘rien ne l’arrête’ alors que, justement, depuis son embauche, elle n’a reçu aucun avertissement pour la sécurité, aucune mise à pied ? Humainement, vous ne pourriez pas la réintégrer ?
- Mais comment réintégrer quelqu’un qui met sa vie en jeu ? »

A croire qu’elle a couru devant un TGV !

[*Le DRH, lui, Antoine Recher, est moins sentimental :*] « Madame Gueffar peut faire appel de cette décision, je la comprendrais. Remettons-nous en aux juges. »
On essaie, encore, de faire vibrer la corde d’humanité :

« Pas sur le plan juridique, mais si on vous dit que cette femme, qui est votre salariée depuis des années, va très très mal, que quand on la voit elle tremble, qu’elle a deux fils au chômage, vous ne pouvez pas envisager une solution moins dure, plus indulgente ?
- Qu’elle se présente aux prud’hommes, et peut-être que ça lui donnera droit à des indemnités. »

Comme si elle attendait seulement un chèque : « J’aimais mon travail… Maintenant, l’avenir, je vois pas."

De retour à Agen, on questionne à nouveau les cheminots. Notamment sur le picto au rouge : « Mais il peut rester au rouge toute la journée ! Il suffit que le signal demeure en position d’ouverture. » Et Samira de poursuivre : « J’ai bossé au poste 4, à l’aiguillage : j’en ai vu, des agents d’Onet, qui trainaient sur les voies sans avoir demandé la protection. Mais pas Madame Gueffar. Et là, d’un coup, on lui tombe dessus. »
Et un train est-il passé juste après ? « Il faudrait avoir une copie du rapport d’incident, estime Victor Guerra, pour la CGT, mais ça m’étonnerait parce que, sinon, le mécano serait intervenu. Là, y a rien. C’est un licenciement abusif : on aurait compris un blâme, ou une mise à pied, pas plus. Surtout pour quelqu’un qui a quinze ans de boîte. Qu’ils fassent ça à un agent de la SNCF, et tout le secteur est bloqué, plus un train ne passe. Mais chez les sous-traitants, les salariés sont en situation de fragilité. »
Un cadre de la SNCF confirme : « Ca méritait une sanction, une petite mise à pied, d’un jour ou deux, avec retenue du salaire, pour marquer le coup, et basta. Là, c’est complètement excessif, totalement disproportionné. »

[(Tous ensemble pour Madame Gueffar !
Les militants locaux d’Attac, de la FSU, de Solidaires, et des citoyens, ont monté localement, à Agen, avec la CGT-Cheminots, un comité de soutien, une caisse de solidarité. Les députés socialistes du coin ont protesté auprès d’Onet, tout comme le maire UDI auprès de la SNCF. Simple question d’humanité. Mais sans succès jusqu’ici.

Nous croyons que ce cas, par sa brutalité, cette histoire peut, doit dépasser le cadre d’Agen : il témoigne, par sa violence, de la nécessité d’une loi Travail. Mais d’une loi Travail qui viendrait renforcer les droits des salariés, et non les fragiliser. Dans la masse des injustices, il faut parfois s’arrêter sur un visage, écouter une voix.
C’est pourquoi on est toute une galaxie de sites, de médias alternatifs, de groupes militants ou non, à publier cet article simultanément. C’est pourquoi on fait appel à tous les graphistes fakiriens ou non pour nous pondre des propositions d’affiches autour de Madame Gueffar et d’Onet. C’est pourquoi on organisera un tractage, le même jour, devant les gares du pays, et vous pouvez vous inscrire et signer la pétition ici. Qui aime les Madame Gueffar nous suive !

Merci à Reporterre, Bastamag, Rue89Bordeaux, La Brique, Mediapart, Le Nouveau Jour J, CQFD, Le Ravi, Ballast, Attac et Le Postillon pour leur soutien, leur relai, leur publication, leur implication d’une manière ou d’une autre !)]

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Messages

  • Je me sens totalement solidaire de cette dame. Nous sommes un bon nombre à subir ces licenciements brutaux, humiliants en toute impunité pour ceux qui les déclenchent. Une contre révolution culturelle, celle du néolibéralisme, stupide, cruel, néfaste à l’ensemble de l’humanité a fini par imprégner le mental des 3/4 de la population au point de la soumettre , au point d’accepter l’indignité partagée et de baisser les yeux devant les "winners" et parfois les "losers," de peur un jour d’en faire partie, ce qui arrive tôt ou tard". Nous subissons l’éloge à longueur de temps de cette prédation, pire encore, c’est la fête à la prédation (téléréalités), le triomphe de la bêtise et de la cruauté, des indignations "sélectives" d’une caste atlantiste et profiteuse.
    Quand un poisson "pourrit", on dit toujours que ça commence par la tête. Et bien voilà. Observons les "experts", les média, l’inculture, la trahison nationale de notre grand patronat, les collusions d’intérêt et la mollesse des "agents" politiques qui ne savent même plus de quoi ils parlent quand ils évoquent la REPUBLIQUE d’une voix chevrotante d’indignaton ! Observons le choix opéré pour les prises de parole "autorisées" l’exclusion des voix dissidentes sur des média inféodés au fric. Nous y sommes !

  • bonjour,
    en matière de sécurité des salarié-es, c’est l’employeur qui a une obligation de résultats !
    Et si effectivement il y a des conditions présentant un risque pour les salarié-e-s, c’est à l’employeur d’agir pour protéger les salarié-e-s, en commençant par privilégier la protection collective.
    La loi prévoit traiter en priorité la suppression du risque, puis sa minimisation, puis la protection collective des salarié-e-s puis la protection individuelle .

    Ainsi, si un risque existe, ce qui est bien le cas ici, Onet (et la SNCF car le risque est le même pour ses agents) aurait du tout faire pour supprimer le risque, comme par exemple placer les trains à nettoyer dans des zones éloignées des passages d’autres trains ! Ou mettre des systèmes qui empêchent physiquement la traversée des voies (barrière ...). Sans oublier les formations à la sécurité !

  • soutien inconditionnel à cette salariée maltraitée ! la lutte est constante ! ...

  • Je comprends très bien ce DRH parce qu’Onet est une entreprise qui a du savoir vivre et qui se soucie de ses employés.

    Je m’explique.
    Il y a cette histoire de sécurité mais ce n’est pas tout, vous oubliez le vrai bon goût français.
    Aussi maigre soit-elle, à chaque fois que la prime d’ancienneté est versée, elle indique le nombre d’années passé dans l’entreprise et ipso facto l’âge de la dame. Et dire l’âge des dames est d’une goujaterie avérée. Ce qui, hélas, oblige l’entreprise de licencier les plus anciennes parfois en utilisant le premier motif venu mais a-t-elle le choix ?

    Il est vrai, aussi, qu’une femme coupée en deux (ou trois) par un train n’est pas une bonne publicité.
    Certains mal intentionnés pourraient penser que ce pourrait être un contrat juteux pour le nettoyage du bord des voies mais Onet, entreprise humaine et responsable, ne mange pas de ce pain-là !

    Ah ! s’il ne fallait pas payer toutes ces primes, les employés seraient bien plus tranquilles.

  • (...) Qu’ils fassent ça à un agent de la SNCF, et tout le secteur est bloqué, plus un train ne passe. Mais chez les sous-traitants, les salariés sont en situation de fragilité. » (...)
    — > Solidaire ?? La CGT (et les autres idem) ne daigne même pas tout bloquer pour cette dame... Pourquoi, c’est une merde ??? LAMENTABLE !
    Et ces individus sont les premiers à applaudir "Merci patron ! " ...

  • Les conditions de sécurité sont vraiment importantes pour ONET et la SNCF, ?Pourquoi ne pas donner une heure de plus pour nettoyer un train ? Cela évitera peut-être à un salarié de courir à travers la voie !

    Courage et merci à Fakir pour son travail !

  • J’espère que les directeurs de Onet céderont et que Mme Gueffar retrouve son travail. C’est vraiment abusif.

    Un livre sur le secteur du nettoyage et le syndicat :
    http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-c%E2%80%99est-propre-cristina-nizzoli

  • Bien sûr madame Gueffar peut passer aux prud hommes mais même si elle gagne elle ne sera pas réintégrée elle recevra des indemnités et dans longtemps. C’est tout de suite qu’il faut la réintégrer dans son travail. Encore une injustice qui touche une femme et pour un si petit salaire. Et il faudra lui payer des indemnités pour tous les torts qu on lui a causé à cette petite, Mr ONET si vous voulez garder votre nom vous devrez lui dire combien vous regrettez cette injustice. Et nous sommes tous là pour vous dire : "Vite"

  • Cette histoire prouve que la lutte des classes est plus que jamais d’actualité. L’autogestion est pour moi la solution pour éviter ce genre de tragédies.

  • Les propos du DRH sont effrayants

  • je trouve honteux
    c’est pire que si cette pauvre femme avait volé
    honte à ces patrons

  • "Un cadre de la SNCF confirme : « Ca méritait une sanction, une petite mise à pied, d’un jour ou deux, avec retenue du salaire, pour marquer le coup, et basta. Là, c’est complètement excessif, totalement disproportionné. »".
    Ça ne mérite aucune sanction à mes yeux, une remarque devrait suffire dans un monde civilisé. Ce qui me choque c’est que tout le monde a l’air de trouver normal qu’une sanction soit souhaitable, même légère. T’as dis bonjour à la dame ? T’as fait ta prière ? Mets pas les doigts dans ton nez ! On est où là ?
    Je la plains cette dame parce qu’elle ne retrouvera pas de sitôt un boulot, je le crains, et je sais de quoi je parle.
    Bon courage à elle.

  • Cette histoire est triste mais vous ne cessez de croire au travail servile et à la défense de ses esclaves. Même dans des conditions "rationnelles" d’aliénation et sans aucunes brimades à la clé, je vous dirais qu’il faut changer de combat et inventer autre chose pour que cela n’arrive jamais. Mais quoi, merde ! Quel est ce délire du bon ou mauvais travailleur pour X OU Y ? ça va pas non ? Oui au collectif mais pas au devoir d’aliénation collective et ancestral. Oui à des réflexions novatrices pour vivre ensemble, c’est justement chez vous que l’effort devrait être produit et que vois-je, vous vous lamentez sur des faits ultra quotidiens et vous les pérennisez en y voyant juste un léger abus. Jean Debats

  • Bonjour ;
    Il me semble que le code du travail est précis quand aux conditions du licenciement d’un(e) salarié(e) et là si je comprends bien , pas d’entretien préalable à un éventuel licenciement etc....
    Finalement le code du travail ne les gênes pas plus que ça , alors la loi El komery n’est-elle pas là pour légaliser ces abus ?

  • Bonjour,
    c’est une honte quand on entend cette histoire vrai...
    Comment peut-on licencier cette femme qui travaillait depuis plus de 14 ans au même endroit sans absence, toujours à son poste, pour cette faute que je qualifierais de mineure. Elle n’a provoqué aucun accident ni même d’incident. Les DRH n’ont-il donc pas de cœur pour mettre à la porte cette dame qui aimait visiblement son travail et ses anciens patrons le lui rendaient bien.
    Les dirigeants "bien friqués" se foutent royalement des conditions précaires dans lesquelles ils jettent leurs employés... ;La SNCF n’embauche-t-elle pas en ce moment ???Je n’y comprends plus rien à cette façon d’agir ! Il ne faut pas chercher pourquoi le chômage n’arrive pas à diminuer, bien au contraire, il augmente....Alors que des gens sérieux cherchent réellement à travailler et à conserver leur emploi, d’autres lézardent et se contentent d’encaisser leurs cotisations, sur le dos des travailleurs...Mais là, c’est un autre débat.

    Voilà mon point de vue, bravo la DRH...ce n’est pas la peine de vous demander de vous mettre à la place de cette employée...

  • Je suis un vieux retraité syndicaliste. Je suis attristé de voir encore aujourd’hui après tant de lutte toujours autant de pouvoir donner aux patrons. C’est une honte pour notre société française que des actes aussi inhumains puissent être commis. J’espère que votre mobilisation permettra à cette femme de retrouver espoir et qu’elle ne se laissera pas détruire par ces salauds de patrons et c’est un terme bien trop faible. Je viens de voir le film (merci patron) et je regrette de ne plus être assez jeune pour continuer le combat.

    Bien amicalement.
    Michel

  • Le licenciement paraît abusif et inhumain. Cette personne n’a pas mérité cela.

  • 100 % solidaire avec Mme Gueffar, non à la précarisation et à l’arbitraire !

  • Votre forum ne ressemble à rien. Où sont les commentaires ? Vous êtes carrément Stals.

  • Son histoire me rappelle la mienne......Le choc est énorme, en s’en remet pas de si tot.....Adieu la sécurité financière et son avenir... C’est ainsi le monde injuste du travail, avec des responsables qui brisent la vie des gens, que dis-je, pire c’est détruire une personne..... Faite attention si vous êtes en face d’un ou d’une responsable " folle furieuse et violente" n’alerté pas les supérieurs cela vous retombera dessus....Dénoncer des violences vous vaudra un licenciment " déguisé" en fin de contrat, c’est ce qui m’est arrivé... En réalité personne ne pourra n’a pu me venir en aide....Sans réparation " réintégration" le temps passe mais la colère reste.....Il n’y a pas de pardon pour les inhumanistes.... Je compatis et je soutiens complétement Mme Rajae Gueffar....

  • Salut je suis Délégué Syndical CGT chez ONET , j’y bosse depuis un peu plus de 5 ans, "l’affaire" a fait grand bruit localement mais a eu du mal à être connue dans le groupe (+ de 61 000 salariés), le côté humain je le cherche encore, une entreprise familiale soit-disant ; Mon chef d’agence est muté, le prochain ce sera le 5ème en moins de 6ans....les salarié-es c’est 80% de femmes, multi-employeurs, pour survivre ! La demi-mesure c’est sûr j’ai jamais vu, 3 camarades licenciés fin 2014 pour avoir escaladé une barrière, là encore la sécurité comme argument, l’un deux père de 4 enfants dont l’un est handicapé peine a trouver du travail...la propreté un métier de misère sociale, un bel exemple de précarité organisée.
    j’ai viré mon commentaire sur FB au cas où (je passe en jugement contre ONET dans 3 semaines j’attaque pour discrimination syndicale).
    Cyril

  • C’est une honte..... quand les Tauliers vont arrêter de faire régner l’injustice et la bêtise humaine.... j’ai été Conseiller Prud’homme et j’en ai vu des saloperies.... mais aujourd’hui, grâce à nos amis Socialo-Bobo ? LA VASE est pleine..... les Tauliers se sentent de plus en plus fort pour faire dans le profit et la rentabilité, et portent à bout de bras ce monde du Capital qui est en train de mourir et de nous faire crever..... si nous ne faisons rien, nous allons crever avec cette idéologie de M......
    Résistance....., je n’oublie pas les paroles de notre chère Camarade Lucie A. "Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent"

  • bonjour,
    je voudrais signer la pétition dont vous parlez mais . . je ne la vois pas .

    Ce licenciement est révoltant et injuste ! Il faut arriver à faire pression pour qu’elle retrouve son boulot,
    son salaire , de quoi vivre .

  • ça suffit, les licenciements abusifs, qui traitent les gens comme des mouchoirs en papiers ! On va descendre dans la rue, on va se battre contre cette politique gouvernementale qui soutient des patrons qui ne comprennent rien à la manière de faire fonctionner une société pour quelle fonctionne pour de bon ! Il n’y a qu’en France qu’on traite les subalternes comme des ignobles, qui ne savent pas travailler ! Le travail, ce sont les patrons qui doivent apprendre ce que c’est ! Quand les patrons porteront —enfin— la responsabilité des dysfonctionnements sociaux, la société ira beaucoup mieux !

  • Parce que ça suffit
    parce que c le pot de terre contre le pot de fer
    parce que c un devoir d être solidaire contre l’injustice.

  • Madame Gueffar doit être réintégrer dans son emploi.

  • Madame Gueffar reconnait avoir commis une faute, non pas pour déroger aux règles de sécurité mais pour gagner du temps afin de pouvoir faire son travail.
    Le niveau de la sanction semble disproportioné et les dirigeants manquent de discernement vis à vis d’une salariée à priori exemplaire.
    Onet fournit-il à ses salariés tous les moyens nécessaires pour exécuter leur mission dans de bonnes conditions, notamment un temps suffisant comme la législation l’impose ?
    Le réel objectif d’Onet n’est-il pas de réduire la masse salariale pour réduire les charges et ainsi augmenter les bénéfices qui sont redistribués pour partie aux actionnaires, dirigeants, ...
    instaurer un climat de crainte de sanction permet de soumettre les salariés et de leur faire accepter une régression de leurs conditions de travail.
    un nouvel emploi doit être proposé à madame gueffar, dans une autre société de préférence car il faut peut être craindre du harcelement de la part d’onet à son égard qui aura du mal à accepter la réintégration sous la pression.

  • C’est un acte de barbarie émanant de personnes zélées, appliquant la loi ElKhomerie avant qu’elle soit votée.

  • La sanction qui frappe cette femme est ignoble et vraiment révélatrice de la violence du système à l’égard des petites gens au travail indispensable mais néanmoins jetables comme des kleenex au mépris de leurs droits les plus élémentaires.
    Elle reconnaît qu’elle a enfreint une règle de sécurité (pour sa propre vie). Mais on peut s’interroger aussi sur ce qui l’a poussée à enfreindre cette règle quand elle dit "cette après-midi là il y avait beaucoup de trains à faire et je voulais faire tous mes trains". "J’ai traversé pour gagner du temps".
    Alors victime de sa conscience professionnelle ? et/ou des conditions de travail imposées par ONET et la SNCF ?
    Cette violence a-t-elle vraiment besoin d’être encore aggravée ou étendue à l’ensemble des salariés ?La violence de la Loi Gattaz-Valls-El Khomri si elle était adoptée ?
    D’abord il faut que ONET soit condamné sur la procédure de licenciement abusif à réintégrer cette femme dans son poste et à lui verser des indemnités compensatrices du préjudice que son employeur lui a fait subir. Ensuite, il faut le plus de monde possible sur les Nuits debout et dans les Manifs à venir. Ensuite, il faut soutenir la candidature JLM2017 pour parvenir à mettre en oeuvre l’autre logique : celle de la France Insoumise (pas insoumise aux règles de sécurité ! Mais insoumise à la violence du Capital Financier qui pousse les gens à mettre leur vie en danger !)

  • Trop de petits chefs s’énivrent de leur petit pouvoir de nuisance . La honte soit sur eux .

  • Ce n’est pas Rajae Gueffar qu’il faut licencier, non seulement il faut la réintégrer mais la promouvoir pour avoir voulu satisfaire aux cadences imposées par sa boîte au point de risquer sa vie. Elle mérite aussi des dommages et intérêts.

    A l’inverse, bien sûr, ce sont Messieurs Philippe Lhomme, directeur délégué ONET au réseau France et Antoine Recher, DRH, qui doivent être licenciés immédiatement pour faute grave et harcèlement (imposition de cadences inhumaines, licenciement abusif, gestion de leurs subordonnés par la terreur, etc.) Une fois licenciés, ils devront être traduits en justice pour mise en danger de la vie d’autrui. C’est précisément cette violence là faite aux salariés qu’on ne voit jamais qu’il faut condamner et rendre visible comme dans "Merci Patron" et Fakir. Et qu’on arrête de nous manipuler pour une chemise arrachée quand des milliers d’anonymes perdent tout en raison de l’arbitraire de la tyrannie patronale au rendement, au retour sur investissement, à la concurrence. L’entreprise n’est rien, les êtres humains sont tout.

  • Cette violence sociale, cette hiérarchisation de l’humain, par le premier petit chef venu, le premier DRH imbus de ses petites prérogatives et de son bestiaire ultralib’, l’acharnement facile contre les plus fragilisés, ça commence à bien faire !... Heureusement, apparemment, la solidarité est là et s’organise... Ce n’est pas toujours le cas...

  • Sans commentaire comme d’hab : Elle est où la pétition pour soutenir notre soeur ONET ?
    Nous on gagne 2 balles et on a envie de payer le loyer et le crédit. Eux gagnent gagnent des milles et des milles mais ça ne leur fait ni chaud ni froid.
    Mais à la fin : "C’est nous qu’on va gagner"

  • Je suis conseiller prud’homme CFDT et ce cas est emblématique de certaines entreprises que l’on voit en CPH. DRH ayant tout pouvoir, pas de représentation syndicale. Et la suppression du plancher des indemnités prud’homales dans la honteuse loi travail ne facilitera pas la tâche des conseillers.
    Il suffit de venir à une audience prud’hommes (encadrement ou pas) pour voir des cas de salariés, licenciés avec 10 ou 15 ans d’ancienneté pour "insuffisance professionnelle" ou "faute grave". Bien sûr, le conseil peut juger licenciement sans cause réelle et sérieuse mais le salarié n’a plus de travail.

  • soutien à Md Gueffar

  • Poignant et inhumain, comment certaines autres personnes peuvent-elles se regarder encore dans un miroir ?

  • Pas très net ONET - Pas très propre ONET - Pas honnête ONET- C’est à ce patronat là que la loi El Khomry veut donner les plein pouvoirs. Je soutiens ces travailleuses et travailleurs de l’ombre qui font que nous puissions voyager dans des trains propres. Moi aussi j’ai traversé des voies de la SNCF. Solidarité.

  • Tout proprement malOnet !
    C’est honteux, j’espère que cette mobilisation permettra à Mme Gueffar d’obtenir gain de cause et de retrouver travail et sérénité !!!

  • Bonjour
    Je suis complètement bouleversé par la situation de cette dame, engendrée par une sanction complètement disproportionnée de la direction de la société ONET, qui ne correspond pas à son homonyme
    Cordialement

  • Incroyable ! Et pourtant il faut y croire.
    C’est jeter les gens sur les chemins que d’agir avec une telle bêtise ! On a un ou deux galons sur l’épaule et hop, on saccage une vie (et celle de sa famille) ; on en jouit ? Peut-être. On s’en vante ? Certainement. Un avertissement aurait largement suffit ; quelle démesure !
    Pouvaient-ils imaginer la détresse qu’allait être celle de Mme Gueffar, ces décisionnaires de l’extrême ? Oui, et pourtant... Ce n’est vraiment pas beau tout ça, et c’est tellement bas !

  • Ceci témoigne de la violence grandissante dont fait preuve le système néolibéral débridé, et hors de tout contrôle démocratique.
    La SNCF n’est-elle pas une société "publique" ? Et nos politiques, aux manettes, ils acceptent cela, rien à dire, pas responsable, moralement ? Mais à quoi bon la morale alors, voilà pourquoi nos sociétés se délitent !

    Je suis un "politique" local, en soirée, citoyen qui s’est engagé, élu à 50 ans, et pas pour le pognon, ni le pouvoir, mais sans doute par révolte (conseiller communal Ecolo).

    Aujourd’hui, alors que tout ce dont on parle en matière de moralité et de finance (fraude fiscale...) était connu de longue date par ceux qui font la démarche de s’informer... nos dirigeants jouent les vierges effarouchées..., du grand art, de la langue de bois de première, de l’hypocrisie sans aucune gêne...

    Aristote (384-322 Avt. J.-C.) disait "Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu’il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’aie pas le temps pour la rébellion"

    A quoi croire encore ? Un avenir meilleur pour nos enfants, je suis effrayé..,
    Dégoût et désespoir par certains cotés, mais d’autant plus envie de se révolter, on ne peut pas accepter cela !!
    En Belgique, la démocratie sur les lieux de travail, aussi !

    Pour un tribunal Russel citoyen sur la dignité et la morale ?

  • Bonjour à Mme GUEFFAR, et à ses défenseurs,

    Tout d’abord , reprendre des forces avec le printemps du mouvement social en cours, cela fait du bien de ne pas se sentir isolée, devant l’injustice d’un licenciement abusif, de la part d’un patron couard. Donc courage Mme GUEFFAR.
    Se débarrasser de quelqu’un qui TRAVAILLE , devient monnaie courante . Il participe du processus de négation de l’humain et au final finit par abrutir, sauf à se défendre avec d’autres, d’où l’intérêt de l’action collective ici avec les organisations cheminotes.Donc bonnes manifestations à venir
    L’isolement lié à l’externalisation peut conduire à la déshérence et faciliter les attitudes agressives. Cela peut conduire à la désespérance et au retour de bâton. Donc bons dossiers à construire...

    Amitiés cheminotes.
    Et surtout ne vous laissez pas faire Mme GUEFFAR, ils ne vous méritent pas.

    Jocelyne.G

  • Soutien de tout coeur à Madame Gueffar !

  • Cas emblématique du petit chef minable :
    « Quand un imbécile fait une action dont il a honte, il prétend toujours que c’est par devoir. »
    George Bernard Shaw

  • Cette intransigeance envers les erreurs des plus faibles est insupportable #Onvautmieuxqueca

  • Soutien et fraternité pour Rajae Gueffar.

  • BOnjour a tous les Fakiriens et Fakiriennes !Tout mon soutien a cette pauvre dame,je comprend parfaitement qu elle soit completement perdue ,nous faisons partie ,nous,les femmes de menage d une caste corveable et jetable a merci !notre malheur ne coute pas au patron, des femmes de menage ,y en a plein d autres !uand a la boite qui l employait,si elle est connue ,ce n est pas par son humanité !..persoapres plus de vingt ans de boitemon bras droit melache,la secu ,les toubibstous ont preconisé un changement de poste !et vous savez quoi ??...Ben rien !parce que pour le public la secu "preconise",mais n ordonne pas !Courage,madame Gueffar !

    La roue finit toujours par tourner...

  • J’ai été très touchée par le témoignage tellement empreint de désespoir de Mme Gueffar !
    On l’a jetée comme elle dit ; l’utilisation de ce verbe en dit long ; pas besoin d’expliquer à quel point les salariés sont méprisés...et aussi à quel point le rapport patronat - salariat est asymétrique...un système féodal moderne...
    Je souhaite vivement que mme Gueffar retrouve toute sa dignité, injustement bafouée ; soit qu’elle soit réintégrée dans ses fonctions soit qu’elle retrouve un travail où elle jouit de toute la considération qu’elle mérite ;

    Carine
    Bruxelles

  • Cadre et DS ds une entreprise (reprise par un nouveau groupe) g été pousser à bout et fini par faire un burnaout ... apres 30 ans de bons et loyaux services sans aucuns reproches ni avertissements ... ils m’ on pousser à bout tout simplement parce q étant cadré et Délégué Syndical je ne convenait pas à leurs façons de voir les choses... j’ai eu beau m tourné vers l’I du Travail, rien absolument rien ni a fait... aujourd’hui à 50ans passé je m retrouve sans emploi ... je les aient mis au prud’hommes certe... mais le procédures sont longues fastidieuses et coûteuses, ds tous les sens du termes... tous ca pr dire que les lois du travail actuelles sont bafoués telle qu’elles sont et c un vrai chemin de croix pr ne serais ce seulement espéré se faire respecté en tant qu’ employé ... une certaine catégorie de patron le savent et en profitent allègrement... alors si en plus on fragilise encore plus les droits des employés avec la loi el komri ... ces gens la ns cracheront au visage sans aucuns scrupules...
    Courage à cette dame et honte à ce genre de patron ...Et continuons la lutte contre cette mascarade de sois disant LOI ...

  • tout ces petits chefs qui se veulent plus blancs que blancs, alors qu’ils n’ont jamais tenu une serpillière en main.

  • pauvre femme et quel pitoyable drh

  • La SNCF, un des derniers bastions de mouvance plutôt gauche, se comporter comme des salopards de MEDEF, c’est vraiment moche.

  • Cette femme integre merite qu’on la reintegre immediatement. Le monde va si mal, car aucune humanite n’est-ce-pas Mr le Drh d’Onet !! Comprehension et ecoute doivent faire partie des qualities d’un Drh.

  • Je n’avais pas connaissance de cette injustice qui révėle une fois de plus la nécessité de renforcer les actions cordonnées entre les pôles de résistance. Je vais faire le nécessaire pour que dans le journal satirique "Le Caneton Maloin" initié depuis plus de 13 ans par un collectif de la Cgt du pays de Saint Malo de l’Energie nous y intégrions un article pour alerter les lecteurs qui doivent savoir et soutenir les actions pour faire plier les tenants du grand CApital.
    fraternellement, stephane de la cgtsite41 à EDF loir et cher

  • Une amie fait le même métier dans une petite gare de lorraine.
    Elle est embauchée par deux sociétés pour nettoyer les trains et les bureaux de la gare.
    Les agents sncf, ainsi que ses deux employeurs, savent tout de sa situation.
    Lorsqu’elle est en repos, ou en congé avec un employeur, elle travaille pour l’autre. Elle se retrouve donc 7 jours sur 7 au travail, pour un salaire de misère puisqu’elle n’a pas les moyens de se payer ni le permis de conduire, ni internet.
    Payée à la tâche, lorsque qu’un train prévu n’est pas là, elle ne doit pas en nettoyer un autre, et n’est donc pas payée.
    Les agents de nettoyage de nos trains, peu instruits, souvent incapables de se défendre, sont des esclaves des temps modernes. juste un peu mieux traités que les sdf, ils sont traités comme des sous hommes par des cadres dirigeants en cravate qui eux gagnent très bien leur vie, et partent faire le tour auto dans des voitures de luxe pendant leurs vacances.

  • Malheureusement, force est de constater que les cadres dirigeants serviteurs de la finance face à des situations humaines catastrophiques ne savent opposer que de l’indifférence, de l’arrogance et parfois du mépris. Ces imbéciles allument des mèches et sont convaincus que la bombe n’explosera jamais.
    Attendent ils qu’un salarié en détresse tue son drh avant de se suicider ?
    Est ce donc la seule solution proposée au tiers état que d’être contraint à partager sa douleur et sa souffrance avec cette nouvelle aristocratie pour qu’enfin les dirigeants la prennent en compte dans leurs décisions ?

    Je termine mon témoignage par la phrase suivante, qui m’a été donné par un grand patron d’un grand groupe de transport public français encore en exercice, lors d’une rencontre privée. Après lui avoir fait remarqué que la rentabilité meilleure obtenue dans une entreprise concurrente n’était réalisable qu’à la condition d’être hors la loi, de ne respecter ni le code du travail, ni les règlements professionnels, ce grand patron, toujours en exercice, et bien connu des médias, m’a répondu : "Mais monsieur "Bismuth", nous les grand patrons, on est payé pour mettre la barre à droite. Tant que ça ne crie pas trop fort, on met la barre à droite".
    Et ces gens là nous demandent de continuer à leur faire confiance... Il faut vraiment être hypnotisé comme un agent de la DGSI pour y croire encore.

  • Je signe la pétition pour que Madame Gueffar puisse retrouver son emploi à la SNCF. Y a t-il eu une formation pour Madame Gueffar sur les risques encourues en traversant la voie ? En tous les cas, il doit bien y avoir d’autres solutions qu’un licenciement pur et simple.

  • si les cadences de travail et rentabiité était plus souple on ne serait pas obligé de prendre le chemin le plus court

  • je signe la pétition pour que Madame Gueffar puisse retrouver son emploi à la SNCF

  • SUD rail et la CGT rail ont la solution. S’ils se mettent en grève une seule journée, et pour une fois ce serait pour une cause juste, cette dame sera reprise. C’est d’ailleurs ce que le syndicaliste CGT reconnaît. Les syndicats, même contestataires, sont finalement sur la même ligne que ces patrons salauds.

  • La politique du "deux poids et deux mesures" doit être arrêtée. Ras-le-bol de voir des "petits" employés perdre leur boulot pour des peccadilles quand certains PDG et personnes de pouvoir commettent impunément des malversations dont l’impact est autrement plus risqué que la maladresse de cette employée.

  • un train peut en cacher un autre une révolution aussi.

  • Je soutiens cette dame contre ses superieurs ,déshumanisés.
    Qu’on lui redonne son emploi,quelle fait avec coeuri,et qu’on l’indemnise pour les préjudices.

  • C’est injuste . Je suis agent contractuel pour la sncf . La condamnation de Mme Gueffar est pire qu’un accident de personne . J’espère que Mr "lhomme" , s’il a quelque-chose d’humain , reviendra sur sa décision .
    Encore un drame humain qui mérite d’être dénoncé parmis tant d’autres.

    Merci fakir

  • Bonjour,
    Je fais parti d’une grosse société de SSII , qui est prestataire d’une entreprise de l’état (aussi importante, voir plus que la sncf).
    Nous les employés prestataires, nous subissons les menaces et harcèlements des employées fonctionnaires ou assimilés fonctionnaires, qui pensent que l’ont vols leur travaille, en plus des menaces de nos managers de la société SSII , qui a baissé les prix pour obtenir le contrat.
    La femme qui fait le ménage dans les locaux de l ’entreprise d’état sous le compte d’ une société de nettoyage , est âgée de plus de 65 ans, quand elle arrive dans notre bureau , le mot d’ordre est :" asseyez-vous , nous avons fait le ménage, reposez-vous".
    Seul les prestataires peuvent venir en aide pour des prestataires, mais les fonctionnaires ou assimilés fonctionnaires qui peuvent se permettre de faire grève, ne le font ou le feront que pour leur comptes, surtout pas pour des prestataires.
    Ce que subit cette citoyenne , n’est pas un cas isolé, malheureusement.
    ONET devrait changer de nom, et s’appeler NONET.
    Merci FAKIR pour diffuser la vérité sans maquillage. j’aime lire vos articles car il en ressort pleins d’émotions, pour preuve les fautes de frappe ou d’expression, on sent la rage de dire la vérité telle qu’elle est.
    Ne changez pas.

  • La sanction est disproportionnée c’est inadmissible de priver cette femme de son gagne-pain.