Frédéric Lordon : "Nous n’apportons pas la paix"

par L’équipe de Fakir 22/04/2016

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"Nous ne sommes pas ici pour faire de l’animation citoyenne « all inclusive » comme le voudrait Laurent Joffrin et Najat Vallaud-Belkacem. Nous sommes ici pour faire de la politique. Nous ne sommes pas amis avec tout le monde."
Le 20 avril, à la Bourse du Travail, on invitait avec les commissions Convergence des luttes et Grève générale, à réfléchir à l’étape d’après de Nuit debout. On publie en intégralité l’intervention de Frédéric Lordon.

[*Puisque nous sommes là pour réfléchir*] et pour nous poser quelques questions fondamentales : où allons-nous ?, que voulons-nous ?, que pouvons-nous ? Autant saisir toutes les occasions, même quand elles sont fortuites ou qu’elles semblent anecdotiques. Parfois des occasions anecdotiques ont un pouvoir de révélation sans pareil.

C’est le cas de l’affaire Finkielkraut. Rien ne nous permet mieux d’expliciter qui nous sommes, et ce que nous voulons, que cette histoire de corne-cul. Elle nous permet également a contrario, d’apercevoir à quoi nous devons l’accueil relativement favorable qu’a reçu la Nuit debout dans les médias jusqu’ici et peut-être de ne pas nous faire trop d’illusions quant à sa longévité. Je ne parle évidemment pas ici des journalistes de terrains qui sont sur la place. Ils sont jeunes, ils sont précarisés. Pour bon nombre d’entre eux, ils ont toutes les raisons du monde de se reconnaître dans le mouvement. Je parle de la chefferie éditocratique, qui confisque la parole autorisée. Et les constants efforts de cette chefferie, c’est de pousser le mouvement qui les déborde complètement, dans un sens qu’ils croient contrôlable. Et en l’occurrence dans le sens de ce que j’appellerai le citoyennisme intransitif. C’est-à-dire le citoyennisme pour le citoyennisme, qui débat pour débattre, mais ne tranche rien, ne décide rien et surtout ne clive rien. Une sorte de rêve démocratique cotonneux précisément conçu pour que rien n’en sorte. Et même pour qu’on oublie aussi vite que possible la raison première qui nous a rassemblés : renverser la loi El Khomri et son monde.

Dans ce marais d’impuissance où les chefferies médiatiques voudraient nous embourber, le message central ressemble à ces forfaits que pratiquent les usines à touristes de la Costal del Sol : « All inclusive ». Nous voilà donc sommés d’être inclusifs, sans limites, d’accueillir tout le monde sans la moindre discrimination puisque c’est bien connu la démocratie ne souffre d’aucune discrimination. Oui mais voilà, ce pays est ravagé par deux violences à grande échelle : la violence du capital, et la violence identitaire raciste, cette violence, dont Finkielkraut est peut-être le propagateur le plus notoire. Mais au nom du démocratisme « all inclusive », les médias, qui seraient les premiers à nous faire le procès de devenir rouge-brun si le service Accueil et Sérénité ne faisait pas méthodiquement la chasse aux infiltrations, ces mêmes médias, qui nous demandent d’accueillir démocratiquement Finkielkraut : eh bien non.

[*Alors je vais le dire ici d’une manière qui pourra en froisser certains,*] je m’en excuse, mais je le dis quand même : nous ne sommes pas ici pour faire de l’animation citoyenne « all inclusive » comme le voudraient Laurent Joffrin et Najat Vallaud-Belkacem. Nous sommes ici pour faire de la politique. Nous ne sommes pas amis avec tout le monde. Et nous n’apportons pas la paix. Nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique. Nous avons même celui de contrarier sérieusement une ou deux personnes. Alors oui, du moment où les chefs éditocrates s’apercevront que nous ne voulons pas aller dans l’impasse où ils nous dirigent, leur bienveillance apparente pourrait connaître quelques altérations. Ils nous diront sectaires, comme ils disent sectaires ceux qui refusent d’aller dans leur secte. Car s’il y a bien une secte malfaisante en France depuis 30 ans, c’est la leur : la secte de l’oligarchie néolibérale intégrée. Alors il faut s’y préparer et ne pas redouter ce moment. Ce sera peut-être même un assez bon signe : le signe que nous commençons vraiment à les embêter. Car je pose la question : a-t-on jamais vu mouvement sérieux de contestation de l’ordre social célébré d’un bout à l’autre par les médias organiques de l’ordre social ? Et pour terminer là-dessus, je voudrais dire à ceux qui peuvent être fascinés par le mirage de l’unanimité démocratique, que d’après leur propre projet même : refaire le monde, c’est prendre le risque de déplaire à ceux qui ne veulent pas du tout que le monde soit refait. Et qui ont même de très puissants intérêts à ce qu’il demeure identique.

Alors justement à ce propos, je voudrais revenir pour les clarifier sur une ou deux choses qui méritent précision. Nous ne revendiquons rien. Il ne m’a pas échappé que cet énoncé était voué à être regardé de travers par les organisations syndicales, et c’est assez légitime. Leur grammaire d’action est par essence, d’emblée, revendicative. Or je considère que l’action de concert avec le grand nombre des salariés, donc avec leurs organisations, est d’une telle importance pour la Nuit debout que je veux absolument défaire ce malentendu. On ne pouvait pas se méprendre davantage à propos de cette formule dont je concède qu’elle avait tout pour qu’on se méprenne à son sujet, qu’en la lisant comme une sorte d’appel au désinvestissement ou au renoncement à l’action revendicative. Dans de très nombreuses situations de luttes locales, ou défensives, revendiquer n’est pas une option, c’est une nécessité, et parfois même vitale.

[*Mais cette par formule, à visée manifeste de provocation,*] je voulais dire, je voulais signaler les limites du registre purement revendicatif. Et ces limites n’apparaissent jamais si bien que lorsque les revendications tentent de se faire globales. Or, et là encore je vais exagérer mais pour tordre le bâton, nous pourrons défiler autant que nous voulons pour réclamer des hausses de Smic, les 32 heures ou l’extension des droits sociaux, ceci n’aura pas de sens tant que nous ne remettrons pas simultanément en question les structures du néolibéralisme qui ont précisément pour effet et peut-être même pour projet de frapper d’impossibilité toutes ces revendications. Coincés entre la financiarisation, le pouvoir actionnarial, le libre-échange sans fin, les délocalisations idem, l’euro-austéritaire, les revendications globales du système salarial n’ont aucune chance. Quand les libéraux disent « Tina », « There is no alternative », eh bien ils disent objectivement vrai, mais d’une vérité conditionnelle. Oui il est objectivement vrai que lorsqu’on a installé le cadre de toutes ces structures néo-libérales que je viens de nommer, il n’y a plus d’alternatives. Et le cadre était fait précisément pour ça : pour toutes les annuler. Cependant, s’il n’y a plus d’alternatives dans le cadre, il y a toujours l’alternative de refaire le cadre. Mais ça c’est de la politique, ça n’est plus exactement du revendicatif. On comprend très bien qu’on ne va pas porter les revendications de refaire le cadre auprès des gardiens du cadre. On les chasse. Et puis on le refait politiquement. C’est-à-dire qu’on le refait pour récréer les conditions de possibilité revendicative.

Alors ça n’était peut-être pas très clair mais voilà ce que j’entendais il y a quelques jours en parlant de la Nuit debout comme un mouvement télescopique. A un bout, l’Assemblée générale et son énergie. Toute la force d’initiative spontanée de la place : partir pour un comico où des camarades ont été arrêtés. Avant-hier, en commission, il y a quelqu’un, il s’appelle Benjamin, je ne sais pas qui c’est, il a dit ceci : « Il faut mettre des grains de sable partout. » C’est très intéressant ça, qu’est-ce que c’est, « mettre des grains de sable » ? C’est débouler dans le débat d’Anne Hidalgo, c’est débouler dans la conférence d’une association d’étudiants à l’ESCP qui a fait venir Florian Philippot. Bref, c’est dans une multitude de lieux, faire dérailler le cours normal des choses. Et donc les harceler, leur ôter toute tranquillité.

[*Et puis à l’autre bout, il y a des idées fortes, à marteler,*] qui sont des objectifs politiques échelonnés selon leur degré d’ambition et d’éloignement. Et la première bien sûr, c’est l’idée de la jonction. La jonction du militantisme de centre-ville, des classes ouvrières et de la jeunesse ségréguée des quartiers. Oui quand cette force sera constituée, elle sera irrésistible. Et puis il y a les idées du cadre à refaire : interdire les banques d’activité spéculative, neutraliser le pouvoir actionnarial, dégommer les traités assassins, les traités européens, et le Tafta, voilà un objectif ! Dans le spectre très large de ces actions, la Nuit debout est là pour lancer des choses nouvelles. Certaines idées sont lointaines, c’est vrai : la grève générale, la République sociale, c’est loin, c’est vrai. Mais pour qu’elles fassent leur chemin, le minimum, c’est de mettre en route ces idées. Et de les mettre en route tout de suite.

[(On vous rajoute la vidéo de son intervention, filmée par les caméras de la Télé de Gauche. )]

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  • Merci , je suis une soixante huitarde attardée qui n est pas passée du col mao au rotary !! Trop mal en point physiquement pour me rendre dans les rassemblements ( cela me rend malheureuse ) mais je suis les fakiriens avec le journal et toutes vos initiatives .
    Donc j ai regardé votre réunion à la bourse du travail , écouté difficilement certes mais ravie
    Merci à f. ruffin et à toute l équipe pour votre courage , votre persévérence ,et vos initiatives positives pour que convergent les luttes afin d avancer .N e vous découragez pas , on a besoin de vous pour structurer ce bouillonnement , ce désir de parler,.On a besoin de vous , d ailleurs c est vous les fakirs qui avez fait naitre ces nuit debout , et elles ne vous appartiennent pas , mais vous fakir devez continuer à inventer , avancer., imaginer etc...
    Comme vous l a dit todd " pas de révolution sans organisation "
    Evidemment les prises de paroles de f. lordon sont un + pour nos analyses
    ps Chapeau à f. ruffin pour avoir tenu le choc sur canal + face à une maiténa qui ne comprend rien à la lutte des classes , évidemment et en plus la mort de prince à commenter urgemment et vous d insister sur notre lorelin qui représente notre classe .Drole mais chapeau de tenir la dragée
    Courage , je suis vec vous et frustrée de ne pas en être physiquement
    Je vous embrasse tous J attends le prochain fakir

  • Je suis entièrement d’accord avec l’essentiel du texte de Frédéric Lordon, en particulier, "Et pour terminer là-dessus, je voudrais dire à ceux qui peuvent être fascinés par le mirage de l’unanimité démocratique, que d’après leur propre projet même : refaire le monde, c’est prendre le risque de déplaire à ceux qui ne veulent pas du tout que le monde soit refait. Et qui ont même de très puissants intérêts à ce qu’il demeure identique."
    Juste un petit point de désaccord sur Finkielkraut (ou d’autres à venir) : ne pas les laisser parler à une AG : oui, il y a trop de désaccords avec lui (ou eux) ; ne pas le laisser écouter : non, ça ne pourrait que le faire réfléchir ; l’insulter : encore moins car c’est à Nuit Debout que ça fait du tort.
    Michel (un ex-plein de choses, ces dernières années PS, Les Verts, rePS, et même ex-Nouvelle Donne ... persuadé qu’il faut bien faire de la politique, merci à Fakir auquel je m’abonne immédiatement)

  • Très bien. Mais on fait comment pour participer sans perdre de temps ni d’énergie ? Déja contacté Lordon plusieurs fois en direct. Juste besoin de savoir comment vous proposer des voies de collaboration pragmatiques. Trop le sentiment qu’il y a une tête pensante et sa garde rapprochée qui ne veulent pas ouvrir et établir des liens entre ’intellos’ et monde des citoyens dont ils se méfient malgré un discours ’ouvert’ sur la démocratie participative. Sortir de ce paradigme des élites intellectuelles : on doit se méfier des personnes non célèbres ou anonymes.
    Nous sommes plusieurs transfuges sociaux ( enfants de prolo ou sous prolétaires devenus CSP+) à avoir tenté sans résultat ce que vous avez réussi !
    Parlons en et agissons !

  • Lordon donne un blanc seing aux antifas du service "accueil et sérénité" (on appréciera au passage la novlangue) qui décrètent de manière arbitraire qui a le droit ou non de venir sur une place publique et de participer aux débats. Je ne fais pas là allusion à l’expulsion de Finkelkraut venu provoquer un incident, mais au fait que de simples citoyens se voient interdire l’accès à la place de la République en raison de leurs opinions politiques. Or, discrimner en fonction des opinions politiques, de la religion ou de la couleur de peau est le fondement même du fascisme. "Les fascistes de demain s’appeleront eux-mêmes anti-fascistes", on avait pourtant été prévenu. Ce qui me choque le plus n’est pas tant la bétise crasse de ces quelques jeunes excités, mais le silence et même la bienvellance des personnalités intelligentes sensées tirer vers le haut le mouvement contestataire, comme Lordon et Ruffin. A cause de ce type de comportements l’oligarchie à de beaux jours devant elle.

  • Qui décide qui est facho et qui ne l’est pas ? Qui est d’extrême droite et qui ne l’est pas ?

    Est-ce que NuitDebout doit laisser cette importante responsabilité à quelques individus qui se qualifient "d’antifas" ? Ou est-ce un jugement que doit donner systématiquement l’AG ?
    Et quant à ceux qui sont ainsi mis sur le banc des accusés, ont-ils le droit de se défendre ?

    Je rappelle la réponse que François RUFFIN avait envoyée à Ornella GUYET dans laquelle il commence par "La citation est notre arme préférée, à Fakir". (lire son article "L’air du soupçon" sur le site web de Fakir)
    Si dans cet article RUFFIN était on ne peut plus efficace face aux accusations de l’antifa, l’esprit scientifique dont il y faisait preuve semble beaucoup moins présent aujourd’hui.
    A moins que RUFFIN déclare dans les jours suivants sont désaccord avec la ligne de Lordon vis à vis de la liberté d’expression (et même de circulation...) dans les NuitsDebouts, on pourrait y voir un retournement de veste plutôt déshonorant et sale.

  • La vache ça fait du bien d’entendre quelqu’un formuler si bien et si précisément ce que je me dis depuis longtemps (ainsi que nombre de mes proches) tout en pensant que je dois être trop idéaliste et pas assez de ce monde. ...
    En fait nous sommes si nombreux ! L’union fait la force paraît - il ?
    Bon ,alors on va réussir à avancer et à imaginer une société différente .
    Merci à vous.

  • "Et puis il y a les idées du cadre à refaire : interdire les banques d’activité spéculative, neutraliser le pouvoir actionnarial, dégommer les traités assassins, les traités européens, et le Tafta, voilà un objectif !"
    D’accord ! Complètement d’accord ! Mais comment on fait pour dégommer les traités ? Sachant qu’il faut l’unanimité des 28 états membres pour changer la moindre virgule aux traités européens, sans sortir de l’Union européenne, comment on fait ?
    Toutes les propositions de Lordon, auxquelles j’adhère à 200%, sont rendues légalement impossibles par notre appartenance à l’Union européenne ! Ce n’est pas avec des "grains de sable" qu’on va empêcher l’adoption du Tafta. Alors comment on fait POLITIQUEMENT ?

  • Je vous soutiens à 100/100, continuez et bon courage

  • Ce qui semble gêner, c’est que Frédéric Lordon ne vit pas chez les Bisounours et qu’il en tire les conséquences. Le fait que les tentatives d’infiltration de l’extrême droite soient déjouées semble poser un problème à certains. Ce n’est pas Finkelkraut qui est mis dehors, alors qu’il est sur le départ après 1 heure de visite touristique à République, c’est ce qu’il représente qui est éjecté, ce qu’il dit, qu’il écrit, ce contre quoi la nuit debout se soulève. L’assemblé était plutôt sympathique, le bonhomme est reparti avec sa chemise…

  • Ça devient une histoire à dormir debout ! Chacun y va de son témoignage à raconter, on critique, on commente sur des questions de personnes des organisations politiques, syndicales etc.. Bref on débat de tout, de rien, le tout parfois saupoudré d’une caution de pseudos intellectuels sans oublier François Ruffin qui nous rappelle la dimension festive. Allez vient boire une p’tit coup chez Nuit debout... Bref à ce rythme là Nuit debout n’est pas prêt de nous préparer Le grand soir ! Mais soyons sérieux, qui en a réellement envie ??

  • J’ai toujours mis mon espoir dans ce slogan, "soyons réalistes, demandons l’impossible".
    N’est-il pas le fondement de toute lutte, chaque fois que nous luttons contre ou pour quelque chose, que nous revendiquons, s’il s’agit du possible, cela veut dire une adaptation dans le cadre, demander l’impossible, c’est briser le cadre, aller au-delà. L’adaptation possible dans le système néolibéral capitaliste ne fera que rendre (sur)vivable un peu plus longtemps une situation imposée. L’impossible, c’est ce qu’ils ne peuvent accepter parce que c’est sans eux.

  • Totalement d’accord sur ce texte et sur toutes les initiatives que nous devons prendre ensemble.Nous devons changer toute la politique.Mais cessons d’en parler et commençons à réagir.Effectivement il faudra une grève générale, certes encore éloignée, mais nous devons réfléchir à toutes les idées qui avec le temps nécessaire nous aménerons à ce changement généralisé pour faire notre monde .....et stopper cette société malade.

  • Votre mouvement je le partage et le soutiens. mais n’oubliez pas ce qui se passe en province dans de nombreuses villes qui ne bénéficient ni de couverture médiatique ni de tribuns comme Frédéric Lordon. Tous ces "gens" qui se rencontrent et discutent se sentent un peu isolés, écrasés même par l’ampleur du mouvement parisien. J’habite Orléans, je reviens de Marseille, mon constat est le même dans ces deux villes. Le risque est que le mouvement s’essouffle, se paume ...

  • J’aime ce mouvement. . Qui pour n’est pas et ne peut etre spontané .. car ça voudrait dire que c’est tombé du ciel.. or du ciel jusqu’à preuve du contraire c’est de l’eau de la grêle et/ou de la neige qui dégringole.. voir des déchets radio actifs... donc ça vient de la colère du besoin d’être entendu et donc écouté. Ça vient comme ça été dit par beaucoup ... ces sectes toutes oligarchique qui ont confisqué la parole de tous les citoyens.. oui la presse les médias cirentbles pompes de ceux qui les payent ... et surtout.. Gomis la charité orchestrée. .. pas un lycéen un étudiant un ouvrier qui travaille (maintenant on dit il a de la chance.donc fermé ta gueule) a le droit de tout simplement : parler sans qu’on le coupé et /ou ferme ta gueule.. ce mouvement est tout sauf spontané. Et il prendra les formes qu’il voudra... il en ressortira déjà. .. la force de dire d’hurler... votre monde sans amour sans compassion sans un regard pour l’autre on en veut pas. Je suis au pcf et a la cgt..et je ne pense pas une minute à vouloir comme on dit en langage de la secte des Joffrin finkelkraute etc etc vouloir essayer d’analyser... vous êtes ce que vous aurez décidés d’être. .. ça s’appelle comme on voudra... mais c’est vous qui aurez raison quoique vous fassiez... nous même organisé ! !!!!nous n ’arrivons pas à inversé la machine a broyer... les grains de sable partout sous toutes ses formes . ce sont peut être une ou de multiples solutions...

  • Bravo ! j’entends ici les préoccupations qui doivent être portées haut et fort ; défaire le cadre, se battre contre le TAFTA qui fait curieusement écho avec la loi El Khomri, grain de sable partout où la loi est injuste ou elle défait la solidarité nationale et internationale. Merci Monsieur Lordon.

  • Lordon serait nous dit-on une pointure ; par un bla bla démago lamentable, il a tenté le 30 mars, à Tolbiac - la date est importante - de tourner en ridicule le principe même de revendications et donc, les confédérations ouvrières issues de la "vieille" CGT qui n’y ont pas renoncé. (Gattaz aussi n’aime pas ces syndicat," CGT et FO qui parlent toujours de lutte de classes". 31 mars : 1ère claque. Plus d’un millions de manifestants et plus encore de grévistes. Pour ne pas se ridiculiser, il doit donc adapter son bla bla : rétropédalage. Seront trompés ceux qui le veulent bien.

  • Je suis loin, perdue dans ma campagne, mais je ne rate pas une miette de ce que vous faites, j’y adhère a 200% aussi.
    l’humain se réveille enfin, quel espoir !!!
    Ne lachez rien et surtout MERCI !!
    Claire

  • CELA FAIT CHAUD AU COEUR D’ENTENDRE FREDERIC, LE VOICI NOTRE THEORICIEN DE LA REVOLUTION.
    JE BOIS SES PAROLES CAR JE ME RECONNAIS DANS SON DISCOURS. LE VOICI INCARNE NOTRE MOUVEMENT CITOYEN SANCTUARISE PAR DIFFERENTES STRUCTURES DONT FAKIR AVEC LA SORTIE DU FILM "MERCI PATRON" ET QUI SEMBLE AVOIR BEAUCOUP AIDE DANS LE DEVELOPPEMENT DU MOUVEMENT. JE ME PREND A REVER BIEN QU’AVEC PLUS D’UN DEMI-SIECLE D’EXISTENCE LA REVERIE DU GRAND JOUR N’EST PLUS SI PROBANTE. MAIS SI CELA POUVAIS AU MOINS DURER, NOUS HABITONS UN VIEUX PAYS CHARGE EN LUTTE SOCIALE ET QUI DANS SON HISTOIRE A FAIT TREMBLER LE POUVOIR DES DOMINANTS, VOILA A NOUVEAU LE RETOUR DE CETTE FRANCE ETERNELLE QUE LES AUTRES PAYS REGARDENT AVEC INTERET ET EMERVEILLEMENT DANS SA REBELLION CONTRE L’ORDRE ETABLI.

    CITOYENS REVEILLONS NOTRE PAYS AFIN DE POURFENDRE L’OLIGARCHIE DOMINANTE INTEGREE POUR LE BIEN DU PLUS GRAND NOMBRE SUR CETTE TERRE.

    ET QUE VIVE LA LUTTE CITOYENNE !!!!

  • Pourrait-on mettre en place régulièrement des trajets pour Bruxelles qui concentre toutes les institutions européennes ?

  • Rester clair, se faire comprendre, sans être élitiste ni simpliste, cela paraît possible sans imposer les néologismes du type "CITOYENNISME" ou "SÉGRÉGUÉS" utilisés par Frédéric Lordon. Dans l’intérêt de tous, le "jargon" excluant et "exclusif" doit être évité. Par exemple, comment décoder ce "citoyennisme" ? Qualifie-t-il un comportement citoyen abusif, donc méritant un suffixe "isme" désormais
    péjoratif ? Faut-il dénoncer une perversion de l’activisme citoyen, déjà très présent à Nuit Debout ? Si oui lequel et pourquoi ? Un caricaturiste a déjà proposé que Nuit Debout continue à se rassembler "jusqu’a ce qu’elle sache pourquoi". Le dessin était bien plus lisible qu’un néologisme toujours un peu abscon...

  • Jusqu’à aujourd’hui, j’étais d’accord avec les analyses de Lordon. Et jusqu’à l’épisode Finkielkraut, j’avais un regard très favorable sur Nuit Debout. Je trouve qu’attendre qu’on crache sur Finkielkraut pour le critiquer de façon nominative, c’est structurellement du lynchage. D’autant que Finkielkraut ne venait pas pour s’exprimer, mais pour écouter.

    J’espère que vous exfiltrerez avec autant de zèle les antisémites qui pourraient se trouver dans vos rangs.

  • Toutes ces réflexions me semblent un bon point de départ pour tout changer...
    Si toutefois nous y parvenions, ce que je souhaites de tout coeur, tâchons de ne jamais oublier à quel point l’argent peut être néfaste aux êtres humains si il est mal utilisé !!!

  • Je partage cette analyse de l"action" de Nuit Debout et notamment celle de :" mettre des grains de sable partout"

  • DEBOUT AU GRAND JOUR POUR LE RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRY

    Quelques réflexions sur la situation actuelle et notamment le mouvement des "Nuits debout", par Denis Collin

    (...) Mais plus fondamentalement, ce mouvement est né du vide politique créé par l’absence d’une réelle unité pour obtenir le retrait de la « loi travail ». De grève de 24h en grève de 24h, ces fameuses « grèves saute-mouton » dont la prochaine est programmée pour le 28 avril, les directions syndicales et les organisations auto-proclamées représentantes de la jeunesse (l’UNEF et la FIDL, principalement) occupent le terrain sans jamais poser la seule question qui vaille : comment fait-on pour bloquer la loi travail si le gouvernement n’entend pas la revendication qui monte de l’immense majorité des citoyens de ce pays ? Une partie, assez mince tout de même, des jeunes, sans la moindre boussole politique, a donc suivi ce mouvement de la « Nuit debout » (...)

    La nuit on s’amuse avec des débats au format tweeter (4 minutes pas plus, un bon micro-trottoir, pour chaque intervention) et le jour les gens travaillent pendant que Valls reçoit les « organisations représentatives de la jeunesse ». Frédéric Lordon se prend pour Sartre mais il ne va pas haranguer les ouvriers de Renault. (...)

    http://la-sociale.viabloga.com/news/debout-au-grand-jour-pour-le-retrait-de-la-loi-el-khomry

  • Nombreux-ses à partager les propos de F. Lordon. Continuons et agrégeons. La question est comment (renverser) inverser ce système ? L’argent n’est pas une valeur.

  • Comme cela fait du bien de lire de tels propos ! Au-delà de la pertinence de tout ce qui y est abordé, ils ont pour plus grand mérite de faire naître un espoir que trop de "tina" avait presque tué...

  • A partager évidemment, Cette intervention a enfin ôter de ma tête quelques réserves et autres préjugés qu’un syndicaliste tel que moi pouvait avoir par rapport à l’utilité de la nuit debout.
    Pour redessiner le cadre, chacun doit tenir son rôle, le mouvement syndical qui ne peut pas tout faire tout seul et bien entendu vous tous !

  • C’est vrai, depuis 30 ans, toujours les mêmes médias, à la TV, à la Radio, même dans les journaux gratuits ! Les politiques multiplient les mandats et les journalistes et éditorialistes ont sabordé la TV pour en faire leur appareil de propagande. Pas un jour sans Finky à la Radio ou à la TV, voire dans une Tribune. Idem pour les éditorialistes du Figaro et de Libé. Et au bout du compte, jamais Politis, jamais la voix du Monde Diplo et autres Humanité. Donc un discours consensuel qui a fait disparaître la guerre de Palestine de l’espace médiatique, qui a fait disparaître toute émission susceptible de renforcer le libre arbitre de chacun. Bref, comme a dit un Directeur de TF1, "nous sommes là pour vendre du coca-cola et non pour stimuler le cerveau des téléspectateurs"...
    Quand j’étais gosse, on faisait des concerts contre la famine, maintenant on fait des guerres pour exporter notre système capitaliste et on fabrique la famine, les concerts servent à lever le pognon pour financer les campagnes électorales et enrichir des stars qui à 90% sont des produits commerciaux et non des artistes indépendants.

  • http://www.huffingtonpost.fr/charles-rojzman/lalliance-des-frustres-et-des-desherites_b_5871416.html

    " Cette alliance des frustrés et des déshérités est réellement explosive. L’histoire a toujours réuni ces deux groupes de personnes dans un élan qui s’est voulu révolutionnaire. Les déshérités ont réellement besoin de lutter pour la justice et l’égalité. Ils apportent dans ces mouvements un peu de raison et des raisons de combattre. Les frustrés qui ne sont pas de véritables déshérités, écrivaillons, journalistes, enseignants, techniciens, communient dans une jalousie commune et maladivement cherchent à réparer ce qu’ils considèrent comme une injustice de la vie. Ils vont diriger le combat des déshérités et transformer le combat des déshérités en une lutte pour de nouvelles dominations. Ils vont vouloir écraser les imposteurs qui ont pris la place qui leur est due en raison du mérite qu’ils s’attribuent.

  • Ces mots de Victor Hugo me semblent en totale résonance avec les propos de Frédéric Lordon et l’esprit des Nuit debout :

    Oser ; le progrès est à ce prix.
    Toutes les conquêtes sublimes sont plus ou moins des prix de hardiesse. Pour que la révolution soit, il ne suffit pas que Montesquieu la pressente, que Diderot la prêche, que Beaumarchais l’annonce, que Condorcet la calcule, qu’Arouet la prépare, que Rousseau la prémédite ; il faut que Danton l’ose.
    Le cri : Audace ! est un Fiat Lux. Il faut, pour la marche en avant du genre humain, qu’il y ait sur les sommets en permanence de fières leçons de courage. Les témérités éblouissent l’histoire et sont une des grandes clartés de l’homme. L’aurore ose quand elle se lève. Tenter, braver, persister, persévérer, s’être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise. Le même éclair formidable va de la torche de Prométhée au brûle-gueule de Cambronne.

  • Il y a si longtemps que le serpent se mord la queue !...
    Que l’analyse de la valeur reste une règle pour repenser la démocratie, mais la sortie du régime semi-présidentiel est l’ objectif qui m’apparaît le plus collectivement accessible et un passage obligatoire...

  • Je rejoins totalement ces propos mais je tiens à rajouter que des grains de sable même s il s agit de grains peuvent amener certains à aller plus loin et à entreprendre des actions fortes je l espère

  • Je suis une syndicaliste de terrain, je fais partie du fameux (SCID), celui qui a été mis sous tutelle par la très gentil CFDT organe du Medef et du gouvernement’ que nous avons quitté le 18 janvier 2016. Nous avons décider de ne rejoindre aucune confédération.
    cela ne nous empêche pas d’être souvent unis avec la CGT, SUD, et que nous menons des actions ensemble ce qui déplaît depuis plusieurs années avec le Clic-P. Nous sommes en plus un collectif des grands magasins (Galeries Lafayette, printemps, et bon marché). Aujourd’hui nos patrons nous attaquent pour défendre la représentativité de notre Berger.
    Nous pourrions vous faire d’importante révélations, sur la complicité de Berger avec les pouvoirs de l’argent....Nous avons besoin d’aide le commerce est le secteur où l ta le plus de précarité. Et pourtant c’est bien là où il y a le plus de richesse !!!!!!!! Où il y a le plus de discrimination syndicale quand celui ci refuse d’être un (partenaire) mais un contre pouvoir..... Je dois vous dire qu’avant de voir merci patron je ne connaissais pas Fakir. Depuis je l’ai acheté et je compte bien l’achète tous les trois mois.......... J’espère avoir peut être de vos nouvelles.........Voici nos coordonnée aller sur notre site qui fait bien chiez Laurent Berger..........SCID GAleries Lafayette et vous verrez l’actualité de nos combats peut être que vous souhaiterez nous rencontrez.......

  • "Certaines idées sont lointaines, c’est vrai : la grève générale, la République sociale, c’est loin, c’est vrai." Cet extrait de Frédéric Lordon montre bien que l’urgence n’est pas la même pour tout le monde. Réactionnaire OUI révolutionnaire NON ! J’en ai marre de voir autant de gens qui se nourrissent sur le dos de la misère sociale en vendant des lendemains meilleurs. L’avenir de Nuit debout doit maintenant passer par des actions fortes, ciblées, qui doivent véritablement impacter sur l’ensemble de la société, faute de quoi elle finira par s’auto-dissoudre.

  • bonjour,
    je me permets de recommander (je n’ai aucun lien avec l"éditeur,l’auteur) la lecture du dernier ouvrage de Varoufakis, il m’a semblé très éclairant sur la notion de cadre des structures néo-libérales.
    bien cordialement,
    F.M.

  • Nuit debout comme un espace pour reprendre pied dans le discours politique, le besoin de débattre et d’envisager des lendemains qui chantent autre chose que la désillusion, c’est un espoir qui renaît.
    Que ce besoin de politique vire à "libérer la parole" de tout ceux qui souffrent dans la société cela s’appelle du populisme. Que des intellectuels de bonne volonté deviennent les penseurs d’une "ligne juste", de la radicalité des luttes sans développer d’objectifs, d’alternatives politiques dans le contexte actuel : on a déjà donné. Ceux qui comme moi ont vécu le post -68 ont connu les AG, les populistes qui font applaudir le paysan sur son tracteur, les ultra-gauche qui croient le grand-soir arrivé et pensent que la grève générale se décrète. C’est encore la désillusion

  • Je ne suis pas du tout mais du tout d’accord avec ce monsieur, et si nous oublions tous les exclus et laissés pour compte du système et qu’on méprise la démocratie en parlant de "all-inclusive" (système capitaliste utilisé dans les grands hôtels des pays les plus pauvres pour que les classes moyennes se gavent d’exotisme et oublient de construire leur rapport au monde et une pensée de la pluralité culturelle), je continuerai ma vie éveillée hors des nuits debout, en mettant en oeuvre des pratiques d’émancipation. Tous capables ! Tous chercheurs ! Tous créateurs ! Tous citoyens ! Place de la République à Paris, des militants du réseau salariat ont bien mentionné que la plupart des jeunes sur la place, eux y compris, étaient des petits-bourgeois, mais qu’ils ne voulaient pas reproduire les erreurs de mai 68 ou de la Révolution, ni condamner le mouvement au mépris des plus fragiles et des ouvriers qui ont donné un sens noble au travail en en faisant une création ! Apprenons l’histoire des luttes et de leur échec. Nous n’en serions pas là, si les bourgeois n’avaient pas exclu du principe d’égalité les femmes, les esclaves, et les autres. L’autre, différent, toujours autre. Pauvre de nous !

  • Veuillez retirer mon commentaire précédent, merci ! (erreur de lecture).

  • Merci Frédéric !
    Oui c’est bien pour de tels objectifs que nous avons lancé la Nuit Rouge, ou Nuit Debout-Convergence des luttes ! Bien sûr, le non all-inclusive ce n’est pas le rejet de l’autre, de l’opprimé ! Non c’est le rejet de l’injonction dominante et biaisée qui nous vends du pluralisme et de la tolérance alors qu’elle construit et défend un monde basé sur la compétition, la violence et les clivages erronés !
    Pour info la classe moyenne est une invention ! elle n’est même pas 15% des actifs, elle n’’st que la frange haute du prolétariat légèrement mieux payé, et qui grace au crédit accède à la propriété.

  • Oui pour "La jonction du militantisme de centre-ville, des classes ouvrières et de la jeunesse ségréguée des quartiers." Y a t-il déjà des prises de contact avec Tribune ouvrière, POI (Parti Ouvrier Indépendant), Solidaires etc.... ?
    Et non Messieurs les éditorialistes tout puissant de la médiatocratie Nuit Debout ce n’est pas que des jeunes "blancs".

    Malika Amri, 52 ans, française d’origine algérienne.

  • Bonjour.
    En matière d’utopie, je voudrais vous en soumettre une qui me paraît pourtant très juste.
    Notre société néolibérale n’est plus capable d’offrir un travail décent à tous ses citoyens, depuis longtemps, c’est une lapalissade.
    Faisons donc du chômage une vrai cause nationale, partagée par tous au en fonction des revenus
    Instituons le CHÔMAGE PAR TIRAGE AU SORT, pour une période définie, pourquoi pas 18 mois, avec maintien du salaire évidemment.
    Dans le principe, il suffirait que les employeurs de plus de 50 salariés, y compris les fonctions publiques d’état et territoriale, définissent 20% d’emplois dits stratégiques hors chômage et 80% d’emplois éligibles du chômage qui seraient alors tirés au sort parmi tous les salariés concernés pour une période de 18 mois non renouvelable.
    Plus de fonctionnaires à vie, plus de chomeurs professionnels, un vrai partage financé à hauteur de 20%par l’impôt sur le revenu, et 80% par les dividendes reversés aux actionnaires !!!
    Un vrai retour aux valeurs républicaines : Liberté, EGALITE, FRATERNITE !
    Le bonheur quoi !
    Ce n’est qu’un rêve debout !
    A bientôt.

  • Bonjour, je tombe sur cet article un peu par hasard. Il se trouve que j’ai pondu celui-là en réaction à cette intervention : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-extreme-gauche-et-la-fabrication-184922
    Il me semble qu’il y a pas mal de problèmes dans ce que Lordon dit ici. Il faut en débattre pour générer une intelligence collective, ce me semble...

  • Bonsoir, les Fakiriens
    Tout d’abord, merci pour tout ! Merci pour FAKIR, pour "Merci Patron !", pour votre enthousiasme, votre bonne humeur, vos articles et vos idées, votre vision du monde et la manière de la partager, votre engagement sans faille pour que les mots Liberté, Égalité, Fraternité reprennent un vrai sens dans notre société, tout simplement, merci d’être vous-mêmes...
    Il me semble que vous ayez pleinement pris conscience de l’impact dont vous bénéficiez dans une frange assez importante de la population, que les combats que vous menez sont nos luttes quotidiennes, que votre appui journalistique et militant est plus qu’essentiel à notre vision de l’avenir, que nous sommes coudes à coudes pour qu’un nouveau paradigme de société voit enfin le jour...
    Enfin bref, ce trop long préambule afin de signifier que, même de Bretagne, la peut-être candidature de François Ruffin aux législatives est la suite logique à tout le travail que vous avez accompli depuis bien longtemps...

    Amitiés, et à la fin, c’est nous qu’on va gagner !

  • Bonsoir,
    À part parler autour de soi, comment fait-on, que fait-on dans un village de 400 habitants qui ont porté marine le pen en tête au premier tour de la présidentielle et dont les grands parents de certains étaient pourtant des justes, et qui ne comte pas un seul immigré ou fils d’immigré ?
    Par quoi on commence ? Poser une question dans une réunion politique publique banale est perçu comme un outrage, une provocation....
    Un sentiment un peu frustrant de moins valoir (pas vouloir) ou de moins pouvoir que les citadins...
    Jean Luc Mélenchon propose une sixième république pour la France,Frédéric Lordon une récommune pour remplacer le salariat, je propose un revillage pour empêcher les monarchies absolues et héréditaires dans certaines petites communes.