12/03/2019
Il vit dans un brouillard depuis deux ans, Karim, au péril de sa santé, de sa famille, lâché de tous. Juste parce qu’il a cru utile de dénoncer un scandale environnemental. « “Connard ! Balance !” Des gens ouvrent la fenêtre de leur voiture, passent à côté de moi dans (...)
Il vit dans un brouillard depuis deux ans, Karim, au péril de sa santé, de sa famille, lâché de tous. Juste parce qu’il a cru utile de dénoncer un scandale environnemental. « “Connard ! Balance !” Des gens ouvrent la fenêtre de leur voiture, passent à côté de moi dans la rue et me crient ça. “Vermine !” C’est comme ça tout le temps, devant mon fils… “Vendu !” Tout ce qui peut détruire un type devant ses gosses, quoi. » Il ouvre ses (...)
Il vit dans un brouillard depuis deux ans, Karim, au péril de sa santé, de sa famille, lâché de tous. Juste parce qu’il a cru utile de dénoncer un scandale environnemental. « “Connard ! Balance !” Des gens ouvrent la fenêtre de leur voiture, passent à côté de moi dans la rue et me crient ça. “Vermine !” C’est comme ça tout le temps, devant mon fils… “Vendu !” Tout ce qui peut détruire un type devant ses gosses, quoi. » Il ouvre ses grands yeux fatigués, Karim, vous regarde fixement. (...)
13/02/2019
J’ai toujours adoré les super héros. Ils me mettent des étoiles dans les yeux. Quand j’étais petit (et aussi encore un peu aujourd’hui), je rêvais d’avoir leurs pouvoirs pour rendre justice, que le monde soit meilleur. On a rencontré des lanceurs d’alerte. Et je dois (...)
J’ai toujours adoré les super héros. Ils me mettent des étoiles dans les yeux. Quand j’étais petit (et aussi encore un peu aujourd’hui), je rêvais d’avoir leurs pouvoirs pour rendre justice, que le monde soit meilleur. On a rencontré des lanceurs d’alerte. Et je dois l’admettre : ces gens-là sont des super héros, plus forts, même, que ceux de l’enfance. Parce qu’ils n’ont pas de pouvoirs, juste leurs doutes, leur conscience (ou leur (...)
J’ai toujours adoré les super héros. Ils me mettent des étoiles dans les yeux. Quand j’étais petit (et aussi encore un peu aujourd’hui), je rêvais d’avoir leurs pouvoirs pour rendre justice, que le monde soit meilleur. On a rencontré des lanceurs d’alerte. Et je dois l’admettre : ces gens-là sont des super héros, plus forts, même, que ceux de l’enfance. Parce qu’ils n’ont pas de pouvoirs, juste leurs doutes, leur conscience (ou leur inconscience). Ils encaissent bien moins les coups, (...)
12/07/2018
Comme on manque d’un envoyé spécial pour les Coupes du Monde, Ligue des champions et autres Super Ligue, on en a qui a remonté le temps. Jusqu’au Moyen-Age, pour assister aux débuts du ballon rond : Mickaël Correia, auteur d’Une Histoire populaire du football. Et il nous (...)
Comme on manque d’un envoyé spécial pour les Coupes du Monde, Ligue des champions et autres Super Ligue, on en a qui a remonté le temps. Jusqu’au Moyen-Age, pour assister aux débuts du ballon rond : Mickaël Correia, auteur d’Une Histoire populaire du football. Et il nous cause moins de sport, au fond, que de lutte des classes et de réforme agraire... C’est l’Howard Zinn de la balle au pied. Mickaël Correia vient de publier Une histoire (...)
Comme on manque d’un envoyé spécial pour les Coupes du Monde, Ligue des champions et autres Super Ligue, on en a qui a remonté le temps. Jusqu’au Moyen-Age, pour assister aux débuts du ballon rond : Mickaël Correia, auteur d’Une Histoire populaire du football. Et il nous cause moins de sport, au fond, que de lutte des classes et de réforme agraire... C’est l’Howard Zinn de la balle au pied. Mickaël Correia vient de publier Une histoire populaire du football (La Découverte) : « Depuis (...)
04/07/2018
Conseiller un bon cinoche à des collègues peut vous faire licencier. Surtout si le film en question s’appelle Merci Patron !. Heureusement, les juges sont plus cinéphiles que les PDG… [**C’est quand même pas mal,*] non, qu’on reconnaisse qu’on peut pas être viré comme (...)
Conseiller un bon cinoche à des collègues peut vous faire licencier. Surtout si le film en question s’appelle Merci Patron !. Heureusement, les juges sont plus cinéphiles que les PDG… [**C’est quand même pas mal,*] non, qu’on reconnaisse qu’on peut pas être viré comme un malpropre ? » Il savoure, Gireg (c’est breton, comme prénom), engoncé dans son canapé, dix pages d’attendus du jugement à la main, un grand sourire à la bouche. Mais il (...)
Conseiller un bon cinoche à des collègues peut vous faire licencier. Surtout si le film en question s’appelle Merci Patron !. Heureusement, les juges sont plus cinéphiles que les PDG… [**C’est quand même pas mal,*] non, qu’on reconnaisse qu’on peut pas être viré comme un malpropre ? » Il savoure, Gireg (c’est breton, comme prénom), engoncé dans son canapé, dix pages d’attendus du jugement à la main, un grand sourire à la bouche. Mais il n’est pas du genre à sauter de joie, notre (...)
27/06/2018
Je suis tombé amoureux. C’était au self de l’Assemblée nationale. Entre le poulet et l’île flottante, Thomas Dietrich nous a baladés entre le Tchad et la Centrafrique, entre le désert du Sinaï et les prisons de Bangui. Un genre de Don Quichotte au Congo, ou un Tintin de (...)
Je suis tombé amoureux. C’était au self de l’Assemblée nationale. Entre le poulet et l’île flottante, Thomas Dietrich nous a baladés entre le Tchad et la Centrafrique, entre le désert du Sinaï et les prisons de Bangui. Un genre de Don Quichotte au Congo, ou un Tintin de gauche en Françafrique, qui narre ses aventures et tortures avec un mélange étrange de naïveté et de combativité. L’idéalisme à l’épreuve de la brousse... Je suis tombé (...)
Je suis tombé amoureux. C’était au self de l’Assemblée nationale. Entre le poulet et l’île flottante, Thomas Dietrich nous a baladés entre le Tchad et la Centrafrique, entre le désert du Sinaï et les prisons de Bangui. Un genre de Don Quichotte au Congo, ou un Tintin de gauche en Françafrique, qui narre ses aventures et tortures avec un mélange étrange de naïveté et de combativité. L’idéalisme à l’épreuve de la brousse... Je suis tombé amoureux. Je ne devrais pas le crier, comme ça, (...)
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