Par François Ruffin 10/05/2017
Souvent, on répète ça : « Notre adversaire, c’est la finance, mais c’est avant tout l’indifférence. » C’est comme si un couvercle s’était posé sur les cœurs, que la seule espérance, aujourd’hui, c’était la sortie de l’IPhone 7… On cause de ça avec Jean Birnbaum, auteur de (...)
Souvent, on répète ça : « Notre adversaire, c’est la finance, mais c’est avant tout l’indifférence. » C’est comme si un couvercle s’était posé sur les cœurs, que la seule espérance, aujourd’hui, c’était la sortie de l’IPhone 7… On cause de ça avec Jean Birnbaum, auteur de Un silence religieux, la gauche face au djihadisme, et qui nous cite à tour de bras Jean-Paul Sartre et Michel Foucault, Walter Benjamin et Hannah Arendt, Booba et Charles (...)
Par François Ruffin 04/04/2017
Par François Ruffin 15/03/2017
Ce jeudi soir, au Havre, je rencontrai Assa Traoré, la soeur d’Adama. A la demande Youcef, un membre de son collectif, je leur disais mon accord pour intervenir à l’Assemblée nationale, mais après avoir étudié le dossier, consciencieux comme reporter, soucieux de ma (...)
Ce jeudi soir, au Havre, je rencontrai Assa Traoré, la soeur d’Adama. A la demande Youcef, un membre de son collectif, je leur disais mon accord pour intervenir à l’Assemblée nationale, mais après avoir étudié le dossier, consciencieux comme reporter, soucieux de ma fonction de parlementaire, pour m’exprimer en mon âme et conscience et n’être le perroquet de personne. Je l’ai proposé avec tant de maladresses (j’en suis coutumier...) que (...)
Par François Ruffin 02/12/2016
Qui l’écoute encore, la désespérance dite sur un ton désespérant ? C’est trop lassant. Alors, avec Quand le diable sortit de la salle de bain, pour dire son ordinaire de jeune précaire, Sophie Divry change de registre : elle renonce à Zola, et nous offre un Jacques le (...)
Qui l’écoute encore, la désespérance dite sur un ton désespérant ? C’est trop lassant. Alors, avec Quand le diable sortit de la salle de bain, pour dire son ordinaire de jeune précaire, Sophie Divry change de registre : elle renonce à Zola, et nous offre un Jacques le fataliste au RSA. « Pendant une certaine période de ma vie , j’ai vu mon revenu divisé par trois et mon appartement passer de quatre-vingts à douze mètre carrés. Pour des (...)
Par François Ruffin 16/11/2016
Au bout d’un moment, ils vous libéreront peut-être, espère un jeune militaire. Non, petit soldat. Ça ne marche pas comme ça, mon ami. Si un homme te donne de la liberté, ce n’est pas de la liberté. La liberté, c’est quelque chose que tu dois prendre seul. Paris, lundi (...)
Au bout d’un moment, ils vous libéreront peut-être, espère un jeune militaire. Non, petit soldat. Ça ne marche pas comme ça, mon ami. Si un homme te donne de la liberté, ce n’est pas de la liberté. La liberté, c’est quelque chose que tu dois prendre seul. Paris, lundi 11 janvier. Je taille le bout de gras, et je le bouffe en même temps, chez Gérard Filoche : « T’as pas vu, Queimada ? il me demande. C’est un vieux film, avec Marlon (...)
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