Journée d’étude sur les places des femmes dans la société, au travail et à la CGT

02/06/2016 à 00h00

UD CGT ISERE

32 avenue de l’Europe 38000 Grenoble

Le 2 juin le collectif droit des femmes de l’Union Départementale CGT de l’Isère organise une journée d’étude sur les places des femmes dans la société, au travail et à la CGT.

Pourquoi cette journée ?

Parce que les femmes sont les grandes oubliées de l’histoire, la négation de la femme est malheureusement une réalité, un exemple s’il en faut : Quand j’ouvre mon dictionnaire papier, sur Simone DE BEAUVOIR, 4 lignes qui stipulent qu’elle était la disciple et compagne de SARTRE. Quand je l’ouvre sur Jean-Paul SARTRE, 20 lignes et rien sur DE BEAUVOIR.

Les femmes ont de tout temps travaillé à l’extérieur de la sphère familiale, elles ont toujours milité pour les droits de toutes et de tous, elles étaient et sont encore souvent en première ligne lors des conflits sociaux. Pourtant, quand l’histoire s’écrit, leur nom s’efface peu à peu, c’est le cas de Lucie BAUD (1970-1913), femme syndicaliste qui mena une grande grève dans les soierie de Vizille dans l’Isère, elle fonda en 1902 le syndicat des ouvriers et ouvrières en soierie du canton de Vizille dont elle devient secrétaire.
Mais pourtant la seule femme déléguée au congrès de la Fédération nationale de l’industrie du textile en 1904 à REIMS elle n’obtient pas la parole.

Aujourd’hui nous voyons bien nos difficultés à faire prendre aux femmes des postes à responsabilité et même dans le milieu militant. Plusieurs paramètres sont à considérer, j’en retiendrai deux. Le premier est que certains hommes doivent laisser leurs places si chères dans ce monde patriarcal.
Le deuxième est que pour se sentir légitime à un statut tel qu’il soit, il nous parait nécessaire d’avoir des référentes, les mêmes que l’histoire a niées.

Je ne prétends pas qu’avec une journée dans l’Isère nous allons changer ce monde patriarcal et le rendre plus juste. Mais je crois que c’est à petits pas qu’on avance.

Le programme de la journée :