Pétition : "Syndicats et Nuits Debout : ensemble pour leur faire peur !"

par L’équipe de Fakir 25/04/2016

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Après la soirée « L’étape d’après ? », mercredi dernier à la Bourse du Travail, un appel est sorti pour que « Nuit debout et syndicats ne se regardent plus en chiens de faïence, avec méfiance ». Qui a été amendé et adopté par l’Assemblée générale de Nuit debout. Qui a été repris et modifié par des syndicats.

[*Ca donne donc deux textes qui, à bien des égards, sont presque les mêmes,*] avec des tas d’expressions communes, avec un but explicite dans les deux textes : « Faire peur à l’oligarchie, faire reculer le pouvoir. »

Ce qui prouve qu’on a bien fait de secouer le cocotier, malgré la tempête. Et aussi, qu’une volonté est bien là, des deux côtés. Même si, le fait qu’on ait deux textes, et pas un seul, témoigne encore de réticences, d’un vocabulaire différent, d’une temporalité variée, d’une absence de groupe-liaison, etc.
Pour pas faire de jaloux, Fakir soutient les deux textes.
Et François Ruffin à titre personnel aussi, tout comme Frédéric Lordon.
Avec les cheminots en grève aujourd’hui, les intermittents qui occupent l’Odéon, y a peut-être un truc qui prend tournure.
Si on veut l’emporter sur la loi El Khomri, effrayer l’oligarchie, il ne va pas falloir trop chipoter sur les virgules !

[(Pétition à signer et à faire tourner en ligne : http://leurfairepeur.wesign.it)]


Nuits Debout et syndicats : Leur faire peur !

Participant.e.s à la « Nuit Debout » ou/et membres de syndicats, nous souhaitons un rapprochement entre ces deux branches du mouvement « contre la loi El Khomri et son monde ».

Pour cela, nous souhaitons que toutes les manifestations, du 28 avril, du 1er mai et les suivantes donnent lieu à des moments de fraternité place de la République, sous des formes diverses et à imaginer : débats communs, meeting ensemble, etc.

Nous souhaitons que la place de la République devienne le lieu d’arrivée des prochaines manifestations, afin que les travailleurs et travailleuses se mêlent à la jeunesse, que les revendications portent une part d’utopie.

Nous souhaitons que les structures syndicales de la CGT, de Solidaires, de Force Ouvrière, de la FSU, de la CNT et de tous les autres syndicats ainsi que les syndicalistes opposé.e.s à la loi El Khomri, participent à ces moments de fraternité, depuis la base, les sections d’entreprises, les unions locales, jusqu’au sommet, les fédérations et confédérations.

Nous souhaitons qu’on se donne rendez-vous, dès le 28 avril, après la manifestation, place de la République, pour en discuter librement, humainement, faire le point sur nos accords et désaccords, nos différences mais aussi nos luttes et nos espoirs communs.

Seule cette jonction est en mesure, aujourd’hui, de faire peur à l’oligarchie, et de faire reculer le pouvoir.

[(Texte approuvé par l’Assemblée Populaire Parisienne des 22 et 23 avril 2016 ; l’Assemblée de la NuitDebout Sainte-Foy-La-Grande ; la Commission Convergence des Luttes ; la Commission Restauration ; la Commission Action ; la Commission Grève Générale ; l’Assemblée de la NuitDebout Caen ; l’Assemblée de la NuitDebout Chambéry ; la Commission accueil et sérénité ; la Commission Drogue et Liberté ; la Commission Vote Blanc ; et d’autres en cours …

Pétition à signer et à faire tourner en ligne : http://leurfairepeur.wesign.it)]


De jour comme de nuit, debout pour gagner !

Acteurs de la mobilisation sociale pour le retrait du projet de loi El Khomri nous pensons que nos actions et le mouvement « Nuits Debout » sont complémentaires.

A l’occasion des manifestations et grèves à venir, à partir du 28 avril, le 1er mai et ensuite, nous souhaitons des moments d’unité, de combativité, de fraternité, place de la République et sur toutes les places de France, sous des formes diverses et à imaginer : débats, village syndical, meetings communs, etc.

Côte à côte dans les rues, travailleurs, jeunes, retraités, privés d’emploi, ont un intérêt commun à débattre et décider ensemble, à construire des revendications portant une part d’utopie.

Nous pensons que toutes les structures syndicales et tous les syndiqués opposés à la loi El Khomri, ont toute leur place dans ces moments de fraternité et de construction collective, que tous les participants aux « Nuits Debout » ont leur place dans les manifestations et la grève nécessaires pour gagner.

Nous appelons, dès le 28 avril et en particulier le 1er mai, après les manifestations, place de la République et sur toutes les places de France, à la discussion libre, fraternelle, pour faire le point sur nos accords et désaccords, nos différences, nos luttes et nos espoirs communs.

Ensemble, nous pouvons faire peur à l’oligarchie, faire reculer le pouvoir, nous pouvons gagner !

[(Lina Desanti (Secrétaire général UD CGT Tarn-et-Garonne), Cécile Gondard Lalanne, (porte parole de Solidaires), Véronique Ponvert (syndicaliste FSU), Karl Ghazi (CGT Commerce Paris), Denis Gravouil (Secrétaire général FNSAC-CGT), Mehdi Khemoune (CGT Air France), Cédric Quintin (Secrétaire général UD CGT Val-de-Marne) Baptiste Talbot (Secrétaire général Fédération CGT des Services publics), Emmanuel Vire (Secrétaire général SNJ-CGT), Natacha Grelot (co secrétaire national SNPESPJJ FSU), Elisabeth Hervouet (syndicaliste FSU), Hervé Heurtebize (syndicaliste FSU), Julien Rivoire (syndicaliste FSU), Valérie Soumaille (syndicaliste FSU), Christian Taillandier (Secrétaire national SNUITAM FSU), Eric Beynel, (porte parole de Solidaires), Eric Santinelli, (Fédération SUD Rail), Jean Vignes, (Fédération SUD Santé sociaux).

Pétition à signer et à faire tourner en ligne : http://leurfairepeur.wesign.it)]


Autres signataires : Fakir, Frédéric Lordon, François Ruffin, Caroline De Haas.

Voir en ligne : http://leurfairepeur.wesign.it/fr

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Messages

  • Salut,
    J’habite à Marseille. Quand je viens à Paris pour le boulot, je passe mes soirées à République, comme beaucoup de "provinciaux" de passage. Mais pas tout le monde n’a cette chance. L’appel est super, je l’ai signé. Mais le texte de l’AG est vraiment trop parisiano-centré, autour de la place de la République. Le débouché d’une convergence avec les syndicats ne peut pas être limité à un meeting place de la République ! Il faut parvenir à obtenir que des meetings Nuit Debout / Syndicats soient organisés de partout, pas nécessairement le 1er mai d’ailleurs. Mais l’appel pourrait être celui-ci : de partout en France, que de tels meetings s’organisent.
    Je ne sais pas très bien comment faire remonter cela à l’AG ou aux porteurs de la pétition, du coup, je le fais ici.
    Philippe

  • L’union fait la force

  • Tous ensemble l’union fait la force

  • Enfin un bon mouvement !

  • Bravo et que ça continue !

  • C’est bien sympa de proposer des rassemblements et donner la possibilité à tous de s ’exprimer sauf que dans les faits la prise de parole est très aléatoire place de la République. A quand la possibilité de s’inscrire sur le net à un temps de parole pour être sûr de se faire entendre ?

  • CE MOUVEMENT EST SUPER MAIS
    PAS ASSEZ DE MOBILISATION
    DE RETOMBEES

  • Syndicats et Nuits Debout : ensemble pour leur faire peur !

  • Je suis syndiquée F.O. et j’ai signé ce texte car je souhaite de toutes mes forces que cette loi indigne soit retirée. Mais franchement le texte n’est pas bon. Je ne suis pas du tout d’accord avec la phrase : "revendications portant une part d’utopie". C’est quoi cette idée que nos revendications porteraient une part d’utopie ? Je ne suis pas une gentille rêveuse !!! Les temps sont beaucoup trop dures. Il nous faut de la lucidité et de la combativité pour prendre notre destin en main. C’est une forme de révolte qui m’anime contre cette soumission de plus en plus grande à laquelle "ils" voudraient nous faire plier, contre la corruption, contre le vol généralisé des banques. Je le redis : pas d’utopie, mais de la lucidité et du combat !
    Nous serons l’aube insurrectionnelle.

  • Pourquoi chercher à rallier à un mouvement qui n’a pas le courage de ses ambitions ? Génération Twitter ou faire du bruit pour rien dans tous les sens du terme. Après bientôt un mois de débat je lis ce matin qu’on a sorti les casseroles pour intimider Sarkozy hier à Nice. Super ! Y a de quoi faire peur effectivement ... Et demain ce sera quoi à République un sandwich frites à la main ? Les tambours du Bronx ??

  • Solidaire avec la Nuit Debout !

  • Je vous écris depuis la Belgique pour vous encourager à ne rien lâcher, à continuer coûte que coûte. J’espère venir prochainement sur Paris pour m’imprégner de l’énergie que vous avez mise en place... de la république. A la place d’une république ? Une démocratie peut-être ? Ou tout simplement une nouvelle façon de faire de la politique à laquelle il faudra donner un nom nouveau. Une société dans laquelle la politique ne sera pas l’affaire d’égos démesurés de quelques démagos avides de pouvoir. A propos de pouvoir, lui faire peur n’est, je l’espère, qu’une première étape vers sa mise à mort.

    Le peuple uni ne sera jamais vaincu !

  • il est temps de se rassembler pour être plus forts pour en finir avec la LOI TRAVAIL (El Khomri° et son monde inventé par les banquiers pour les milliardaires .
    On ne peut pas les laisser continuer à tout détruire les conditions de travail , de vie , l’environnement , on veut changer ce monde pour nos enfants .

  • Bonjour, comme un autre commentaire, cette pétition nous vient du centre du monde à savoir PARIS. Il aurait été plus judicieux d’associer les syndicats de province et les " nuit debout" de province. Aussi je ne signe pas cette pétition.

  • Je partage l’union et le rassemblement de tous. En revanche ce texte et notamment son titre "ensemble pour leur faire peur" reste dans le même jeu que celui dans lequel nous sommes en perpétrant les méthodes de peur, combat, lutte... Actions qui engendreront elles même d’autres actions de répressions et de peurs. NOUS SOMMES le système, le pouvoir ne le faisons pas "reculer" mais prenons le, et surtout sur nos vies au quotidien. Affirmons nos aspirations profondes et n’ayons pas peur de collaborer, fluidifier, assouplir sans bien-sur se compromettre, en se respectant. Et c’est là que ça commence à devenir perturbant parce qu’on doit alors écouter quelles sont nos aspirations profondes et communes et faire face à ses propres peurs !

  • Suivant et lisant tout ce qui touche à ce mouvement depuis l’étranger, je ne ferais qu’un trop bref passage en France le.... 2 mai.. et ne pourrais donc pas participer. :-(

    Mais oui, oui, encore et toujours OUI à cette volonté de tout faire bouger, de repenser ce monde qui nous maltraite, de nous unir et d’avancer ensemble non pas contre nos gouvernement, mais dans des directions totalement différentes. Arrêtons de nous adresser à ceux qui depuis trop longtemps ne sont plus concernés, et avançons chacun de notre côté, dans un sens commun...

    Du courage à tous, toutes... le chemin est long mais nous ne pouvons l’éviter, prendre de raccourcis...

  • Bonjour

    Leur faire Peur ! Hou ! Oui mais comment ?

    En sachant identifier la source de toutes nos servitudes : Hiérarchie verticale, monnaie-dette, Esclavage moderne qui est le salariat ...

    Leur faire Peur ! Hou ! Mais encore ?

    En dépassant nos revendications personnelles pour bâtir un projet en commun prônant un système économique au service de l’homme et non l’inverse.

    Mais quel est donc ce projet qui les ferait trembler de peur ? Hou !
    Oyez oyez bonnes gens par ici peut être ? toc toc ouvrez le lien
    http://ecodistributive.chez-alice.fr/?page=argumentaire

    Et leur château de sable un jour s’écroulera !
    Détruisons le et bâtissons quelque chose d’autre

  • Vite, vite grâce à internet, lancez l’écriture d’une Constitution vraiment démocratique, avec par exemple la prise en compte des votes blancs, le non cumul des mandats, les mandats renouvelables seulement une fois etc...
    Si vous obtenez des millions de signatures ou de soutiens, et c’est possible, l’oligarchie sera obligée d’en tenir compte...
    Il faudra aussi retenir l’exemple islandais et ne pas se laisser endormir par le pouvoir, c’est bien aux citoyens et à eux seuls de l’écrire, comme disent les zapatistes : "el pueblo manda y el gobierno obedece"...
    Vite, avant de disparaitre, les loups sont déjà partout à l’œuvre pour vous (nous) dézinguer
    Courage, la lucha sigue
    Gérard Delbreil

  • Galeried’art debout cree par Hasna Pierre Francois œuvre aussi dans le symbolique.
    Entend proposer des intervenantes-ts à propos de la théorisation de l’émergence.
    Signale le site de Nathalie Harran et son wiki à propos du film de Pierre Labrot
    sur l’émergence Bové comme prélude très inachevé à ND.
    Vidéo-Séquences introduites actuellement au Centre Pompidou par Claire Delove et Nathalie Harran dans une manifestation audiovisuelle en cours.

    PL

  • Assez de "palabres sous le baobab " surtout qu’à part les "jeunes "et les plus motivés pour participer à nuit debout sont ceux qui ont déjà de l’expérience dans des associations solidaires,, des travailleurs précaires, des demandeurs d’emploi, des retraités qui n’ont pas besoin que l’on redéfinisse l’action citoyenne puisqu’il le font déjà concrètement dans des associations prônant la solidarité les valeurs humaines etc..(sans exclusion).IL FAUT FAIRE TAIRE toutes les ignomies entendues (, punks à chien, ,zadistes , bobos gauchistes, bisounours..., etc et ceuxqui veulent interdire le mouvement qui a fait redécouvir aux jeunes l’écoute de l’autre en abandonnant leur portable
    IL FAUT QUE VOUS AYEZ DES PORTES PAROLES OFFICIELS ,
    Trouver des salles de réunion quitte à se cotiser
    Ne laissons pas les casseurs détruire nuit debout , organiser un cordon de sécurité
    C’est pourquoi je n’adhère pas encore à ce mouvement (qui n’as pas pris dans ma villes faute de participants) mais je "marche la tête haute lors des manifestations . je ne suis d’aucun parti et ai participé 15 ans à une ONG de défense des droits de l’homme. .
    ALORS AIDONS les autres sans leur nuire
    Une employé de la santé senior à pole emploi et lectrice de FAKIR

  • Bonjour,

    Je n’ai trouvé aucune analyse de la société industrielle moderne ni de son devenir : déclin ou même effondrement . Il est temps de s’en occuper...Cela va être difficile mais plutôt anticiper que subir...
    Cela concerne tant les syndicats que Nuit debout...

    Roger LUCE

  • Au risque de paraitre blazé, j’ai déja fait le tour de la question... Doit on lutter ? Contre qui/quoi ? Pourquoi ?
    Ma réponse après des années et des années de reflexion et d’actionS est : la violence.
    Il n’y a QUE ça... Le reste c’est de la littérature et de la revendication de lycéen du type "on veut des mars et des machines à café". Si vous voulez faire un sitting au djembé devant la préfecture en fumant des joints faites pas croire à des desespérés comme moi que vous en avez quelque chose à foutre de l’intérêt général.

    Si par contre vous voulez mettre un terme au pouvoir du banquier, je vous propose de commencer par les banquiers justement. Et là ils commenceront à avoir peur :)

    Bisou

  • Je soutiens les assemblées qui remettent en cause la situation politique de la France, avec toutefois quelques réticences à l’égard des actions violentes qui n’ont pas lieu d’être pour l’instant, car elles font peur à des personnes pourtant sympathisantes qui désireraient vous soutenir. Je revendique l’avènement d’une constitution de la VIe République, la "République sociale", dans laquelle serait aboli le régime présidentiel et où serait mieux prise en compte, pour désigner des délégués de la population, la représentation proportionnelle ; la lutte contre l’évasion fiscale qui prive les Etats de l’équivalent de leur déficit budgétaire et du déficit des caisses à caractère social cumulés ; l’étude de la faisabilité d’un revenu de base universel se substituant à toutes les allocations qui ne profitent pas complètement aux plus démunis ; etc.

  • Bonjour, je suis en train de saisir les textes retraçant Les Etats Généraux de Mai 68 :
    Le cinéma s’insurge et Le cinéma au service de la révolution
    Le processus qui a amené à la grève générale y est détaillé !
    Bonne lecture !
    http://cgheselle.over-blog.com/2016/04/le-cinema-s-insurge-n-1-etats-generaux-du-cinema-1968.html

  • Chers amis,

    Mon précédent post ayant été supprimé, je souhaite réitérer mes propos de manière plus souple :)
    Résumons : Banquier = pas comprendre que toi dans la merde.
    Les pauvres, tout le monde s’en fout. Être pauvre c’est être isolé, abandonné. Et seul l’état providence peut vous aider dans ce marasme.
    Si on compte les sous, il reste les ARE pour les chanceux qui ont bossé il y a moins de 2 ans et le RSA + les éventuels fonds de solidarité qui restent PONCTUELS.
    En gros, il faudrait fermer sa gueule ou dire merci pour 450€/mois...
    Prix du loyer : 500€ mini... et je vous parle même pas des retraités qui ne sont pas proprio...
    Dans le contexte actuel, le politique ne sait plus lutter contre le banquier. Pourquoi ? Parce que l’état est lui même endetté.
    Pensez vous un seul instant qu’une dette d’état puisse être annulée par pure philanthropie ? Pour "relancer la croissance" ou la consommation ?
    Du coup je me suis demandé : quelle solution nous reste-t-il pour imposer au banquier de nous foutre la paix ?

    Au plaisir de vous lire et merci pour le temps que vous avez accordé à ces quelques lignes.

  • A propos de la Constitution

    Avez-vous pensé à remplacer le clientélisme électoral par le tirage au sort ? Cette solution est généralement comprise comme trop hasardeuse, parce qu’on oublie que les Athéniens inventeurs de la démocratie avaient tout simplement inventé la matrice de population qui permet aujourd’hui, aux instituts de sondage, de réaliser des échantillons représentatifs de quelques centaines de personnes. Les entrées de la matrice athénienne étaient rudimentaires : une dimension territoriale, le découpage de l’Attique en divisions administratives, et une dimension sociologique représentée par trois dèmes, le littoral, la campagne et la ville, tous trois présents dans chaque division administrative. Ainsi était constituée la Boulê (aujourd’hui Vouli), assemblée représentative des citoyens (sauf les métèques, les esclaves et les femmes).

    De nos jours, les matrices sont infiniment plus compliquées, on peut y faire intervenir toutes les caractéristiques d’une population. C’est notamment le seul moyen qu’un jour il y ait autant de femmes que d’hommes dans la représentation nationale.

    Sur la base d’une telle matrice, un aréopage de magistrats et de représentants associatifs pourrait tirer au sort les membres d’une assemblée unique, à partir des listes électorales et des registres de l’administration fiscale. On en finirait avec le clientélisme électoral.

  • Nuit debout pour gagner quoi ? Je vois dans ce mouvement quelques faiseurs de rêves bien installés dans le système et beaucoup de figurants. Nuit debout ne représente qu’une accumulation de questions existentielles porté par une somme d’individus sans vision ni volonté commune. Rêver d’un nouveau monde sans vouloir le conquérir n’a aucun intérêt. Les mains levées vers le ciel qui s’agittent comme pour implorer une transformation soudaine du monde qui s’imposerait naturellement. C’est pas de la peur que Nuit debout inspire ni de d’espoir mais du rire !

  • Serte il fut un temps ou la démocratie pour aitre avait besoin de représentants détenant le pouvoir, c’etait techniquement incontournable. Mais maintenant ? Allez, Allez ! un peu d’imagination, de visions d’avenir. C’est une question de survie rien de moins...

  • #‎MEDEFvaTecoucher‬

    Comme nous l’expliquait récemment Pierre Gattaz dans un talk show du samedi soir, dans la vraie vie l’entreprise est avant tout une communauté humaine (et non une machine à profits)... ben tiens.
    Problème : malgré le pacte de responsabilité et les 40 milliards de baisse de charges accordés aux entreprises, l’engagement du Medef à créer 1 million d’emploi est resté une pieuse promesse.
    Dans son livre "La France de tous les possibles", Gattaz évoque les 30 audacieuses, la perspective de ce que pourrait être l’emploi si on libéralisait le marché du travail.
    Vaste enfumage qui utilise une analogie malhonnête avec les 30 glorieuses.
    Mais comme il le dit lui même : "je ne fais pas de politique"
    En attendant, les "capitaines d’industries" s’en mettent toujours plein les poches pendant que la France est le pays d’Europe qui redistribue le plus de dividendes aux actionnaires...
    Un peu plus de la même chose ne donnera jamais qu’un peu plus du même résultat !

  • Je me permet de vous soumettre ce texte, quel est l’objectif fixé par le convergence des luttes ?

    1-L’abolition du salariat, du patronat et de la propriété privée, une république sociale
    2-Un autre capitalisme (chimérique), dans ce cas le syndicat remplira son rôle historique

    A lire :

    https://bataillesocialiste.files.wordpress.com/2009/09/syndicats-munis-peret.pdf

    Cordialement,

  • Bel exemple d’oligarchie avec la famille Fillon. C’est inacceptable. A quand une pétition qui aboutisse ? Merci

  • Aux USA, ils ont Donald, et en France, nous avons Picsou. Au secours !!!