J’y suis, j’y reste : ça s’organise !

par François Ruffin 11/07/2014

On a besoin de vous

Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !

Radio France, on l’a déjà bousculée. Un lecteur-auditeur se souvient comment, en 2000, la Maison Ronde avait finalement renoncé à fermer les antennes FIP devant la mobilisation.
Pendant l’été, Fakir et les Repaires préparent d’ores et déjà la riposte.

Après la suppression de Là-bas si j’y suis sur France Inter, on ne va pas en rester à une indignation facebook, à une pétition signée en ligne, à des promesses de « boycott », etc. Il s’agit, pour Fakir, de préparer une riposte dans la durée, et on va profiter de la pause estivale pour sonder les cœurs, et accoucher d’une initiative rassembleuse à la rentrée. Car on peut gagner, les chances existent : bien des lutteurs, dans les boîtes, aimeraient démarrer la bataille avec un pareil rapport de forces, avec le réseau des Repaires déjà existant, avec des milliers d’auditeurs sympathisants, mais aussi avec des assos, des intellos, des syndicats, des partis prêts à soutenir cette lutte ! On n’a pas, durant vingt-cinq ans à Là-bas, depuis quinze ans à Fakir, fait l’éloge des syndicalistes chez Conti, chez Goodyear, chez Fralib, à La Poste, chez Latelec, en Tunisie, en Bolivie, etc., pour baisser les bras avant même d’avoir levé le poing !

Et on est pas tout seul. Samedi 5 juillet, à Aix-en-Provence, à l’occasion des Rencontres Déconnomiques, s’est tenu un genre d’assemblée générale, en présence de Serge Halimi, Gérard Mordillat, Daniel Mermet, Renaud Lambert, Aurélien Bernier, etc. Devant trois cents personnes, notre camarade Dany Bruet (des Repaires d’Aix et de Marseille) a accepté la lourde charge de coordonner cette bataille. Nous travaillerons bien sûr main dans la main, et bientôt en lien avec tous les auditeurs et auditrices de bonne volonté. Un quatre pages "J’y suis, j’y reste" sera adressé le 15 août à tous nos abonnés, distribué aux universités d’été des partis de gauche, et peut bien sûr vous être envoyé (eric@fakirpresse.info). Seront ainsi posés des jalons pour la rentrée.

Rien n’est jamais acquis, mais cette lutte, nous avons de grandes chances de l’emporter. Un lecteur-auditeur, François Pecqueur, à Marseille, nous raconte comment, contre Radio France, ils ont sauvé les antennes locales de FIP… alors même que eux partaient de zéro :

À ceux qui douteraient de notre capacité à faire barrage à cette décision, je veux porter à leur connaissance un point d’histoire récent (2000) où un autre juste combat fut mené contre Radio France et où la fronde populaire fut finalement victorieuse.
Ce combat, qui peut paraitre plus anecdotique, fut celui de la défense de FIP, la radio de toutes les musiques. À chacun d’y voir les similitudes et les enseignements à en tirer.

En 1999, Lionel Jospin nomme Jean-Marie Cavada président de la Maison Ronde. Au nom d’un pouvoir que nous ne lui avons jamais délégué, celui-ci décrète que les sept antennes émettrices de FIP devront fermer, d’une part parce que FIP a été inventé pour divertir les automobilistes parisiens bloqués sur les periph’ et qu’il n’y a pas de périph à Bordeaux, Marseille, Nice, Lyon, Nantes, Lille et Strasbourg (sic !), et d’autre part pour la faiblesse relative de l’audience de ces radios décentralisées, pourtant supérieure à celles de France Musique et France Culture.

Dès l’annonce de cette décision, des collectifs sortent de terre dans chacune des villes concernées. Très vite, ces villes s’organisent autour d’une coordination nationale, que j’ai eu le privilège d’animer.

En un an, ce collectif a mené une guérilla permanente, créative et déterminée. Une pétition a réuni plus de 100 000 signatures (sans l’aide d’internet encore balbutiant), assortie d’un comité de soutien incroyable : des ministres, des élus locaux, régionaux et locaux, les acteurs culturels, le show-biz, tout le monde répondait à l’appel. Des interventions en ouverture de spectacles, des manifestations de soutien (3 000 personnes au LU de Nantes), des occupations de locaux des antennes Radio-France locales avec prises d’antenne ont rythmé ce combat rassemblant des auditeurs de 10 à 90 ans, tous scandalisés.

Un des tournants fut la prise de position de la ministre de la culture, Catherine Tasca, reconnaissant face à la presse la légitimité de ce combat, à l’occasion d’une visite à Nantes.
La preuve était faite. Mais à partir de ce jour, quatre annonces de fermetures furent annoncées, puis repoussées sous la pression que nous avons su créer. Finalement, les antennes furent fermées du jour au lendemain, sans en informer les personnels salariés.
La bataille était perdue, du moins le croyions-nous.

Deux ans plus tard, Radio France procédait non seulement à la réouverture des antennes fermées, mais réactivait des antennes FIP fermées dans d’autres villes depuis de nombreuses années, validant la justesse de notre engagement.
Du combat qui s’annonce aujourd’hui, on pourra rapprocher du cas de FIP le refus d’une décision arbitraire, le refus de la négation de la mission de service public, le refus de l’arrogance de responsables qui n’ont pas mandat à exercer aucune forme de censure.

Conclusion : à la fin, c’est nous qu’on peut gagner (mais à condition de se bouger le cul) !

[(À lire sur notre site : "Là-bas : j’y suis, j’y reste !")]

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Messages

  • Même quand tout semble perdu , il faut toujours y croire , j’en ai fait l’expérience en tant que militant . Ne jamais baisser les bras , et nous gagnerons contre les fachos et la langue de bois de la direction de France Inter

  • On va se le bouger !!! ;-)

  • On ne peut pas deviner en quoi les causes vont amener des effets. C’est ce qui rend la vie surprenante et donc vivable. Ce combat collectif pour sauver une émission n’atteindra probablement pas son but mais amènera inéluctablement des conséquences qu’on peut raisonnablement espérer constructives pour nous, fakiriens. Bref, en pompant, on ne sait pas à quoi ça va servir mais sans pomper, on est cuit, alors ponpon !!!

    N.B. Je suis un travailleur du son. Si je peux aider, faites-le moi savoir ;-)

  • La lucha empeza y sigue...mobilisation à Perpignan.

  • Pour ma part, j’ai commencé le boycott de France Inter il y a presque 15 ans (j’en avait marre d’écouter radio-medef tous les matins) ; je faisais une petite entorse pour Là-bas si j’y suis, maintenant le boycott sera total. Même si cela n’est pas suffisant, c’est une arme qu’il ne faut pas négliger.

    Nous avions déjà perdu "Arrêt sur image" à l’arrivée de Sarkozy, la censure politique existe en France, il faut le rappeler, et se battre pour la construction d’un service publique de radio-télévision totalement indépendant des pouvoirs politiques et économiques.

    P.V.

  • changements d’horaires, amputation de temps d’antenne, intimidations avec l’aide de médias et journaux évoquant plutôt violemment son autoritarisme (sans droit de réponse...), Mermet gêne et depuis longtemps les pouvoirs en place !
    Mais 25 ans d’écoute de "la-bas si j’y suis" ne me suffisent pas ! j’en redemande ! ok pour la lutte et merci à Fakir et à tous les autres de se mobiliser, merci de nous tenir informés des actions à mener !
    la-bas si j’y suite, on lâche rien !
    courage
    nelly

  • Emission magnifique qui nous manque déjà beaucoup, comme chaque été...
    Emission culturelle, historique, d’actualité approfondie qui nous plonge dans la réalité et l’émotion, qui sait nous amener au-delà des apparences, qui sait remuer nos coeurs et nos cerveaux !
    Aucune équivalence radiophonique... et ON voudrait nous priver de ce joyaux ?

  • Nous gagnerons parce que nous sommes beaucoup plus motivés qu’eux.

  • "Là-bas si j’y suis " c’est notre bouffée d’oxygène quotidienne dans la touffeur des médias rampants. Cette émission m’a depuis 25 ans diverti et appel énormément d’infos qui ne nous sont habituellement pas accessibles.
    Rendez nous notre bol d’air quotidien, et VITE !!!
    Merci JCF@aka Picardien

  • Ah ben ils l’ont fait... ils ont osé.
    Ils nous croient donc complètement anesthésiés ?
    A nous de prouver le contraire !

    Vraiment, sans cette émission, et quelques autres, peu nombreuses, quelle tristesse d’allumer la radio ! Quel vide !

  • "Là-bas si j’y suis" a forgé ma personnalité et mes opinions, mon esprit critique depuis plus de 20 ans. A cette heure, quelque fut son heure de diffusion, le temps se suspendait que je sois au travail, à la maison, dans ma voiture...Entendre le son des tongues des soldats de la brousse, les syndicalistes, les partis contradictoires de touts bords qui nous obligent à réviser nos jugements, nos à priori...
    A pleurer à l’écoute d’une émission entièrement consacrée à ce père accompagnant l’accouchement de sa compagne, frémir sous la voix de Mermet dans ses lectures érotiques, à démêler l’inextricable conflit (comme on l’appelle !) israëlo-palestinien, les luttes des pauvres gens si riches de bien autre chose que d’argent, les emplis d’humanité, à démasquer les bien pensants et à nous emmener aux quatre coins du monde, là où le monde se bat, vit, chante et danse malgré l’anéantissement de leurs particularismes culturels, résiste à l’impérialisme capitaliste qui écrase tout sur son passage, là où le rap rappelle l’urgence à résister contre les dogmes de tous poils. Je ne veux pas perdre cette voix de la résistance, cette voix poétique, cette peau-éthique radiophonique ! Et si "la voix est libre" comme il est scandé régulièrement sur les ondes de France Inter qui devient de plus en plus, selon moi, une radio qui tire les auditeurs vers le bas, j’ai toujours pensé que c’était en écho à un contre pouvoir, une forme de résistance à la "commune-niquation" comme disait mon prof de Philo qui finit par endormir les masses et à nous divertir de nos responsabilités citoyennes.
    Merci à toute l’équipe de Là-Bas...moi, j’y suis, j’y reste et je me battrai avec vous jusqu’au bout ! El pueblo unido, jamas sera vincido ! Barbara Debarge, à Nîmes

    • Et oui , c’est bien pour toutes ces raisons qu’on veut nous supprimer La bas , et non à cause de l’âge de Daniel , on nous veut dénué d’esprit critique , de jugement , de discernement , mais c’est mal connaître l ’ A M G , il ne va pas rendre les armes sans protester ,. que de formidables moments j’ai passée avec cette émission et quel décrassage de cerveau ! ! ! et çà dérange , NE LACHONS RIEN ET FAISONS SAVOIR

  • Fermer "Là bas si j’y suis" ? Ma mère qui jusqu’à 80 ans, écoutait tous les jours, et souvent enregistrait ses coups de gueule sur le répondeur, se retournerait dans sa tombe.
    Fermer "Là bas si j’y suis" ? Le seul espace incroyablement public où tout un chacun peut au minimum être rassuré en écoutant des voix, des vécus, et des points de vue critiques, et constater que nous ne sommes pas seuls à sentir, penser, critiquer, agir.
    Fermer "Là bas si j’y suis" ? Ça voudrait dire pour nous tous accepter d’être baillonné, étouffé. Non, on ne peut pas l’accepter, le supporter.
    NON, NON, NON, NON, mille fois NON.

  • Mouais… Si l’émission avait encore eu la gniak d’il y a ne serait-ce que trois-quatre ans, peut-être que je me serais bougée mais là…… des rediff. déjà entendues et digérées, plus de reportages ou si peu, ça avait vachement baissé le niveau.
    Les ricanements de Mermet autrefois ponctuants et devenus systématiques… fatiguant à la longue.
    Sûr que ça va pas plaire aux groupies de l’idéologue ce p’tit billet ; tant pis et toutes ces louanges sirupeuses, ça fini par coller une grosse envie d’aller voir ailleurs.

    • Malheureusement MERMET n’a pas tenu compte de l’avertissement de l’an dernier , pas plus que des critiques positives formulées sur FAKIR .
      Le répondeur plus que jamais n’ a été là que pour lui lécher les bottes et je trouve assez pitoyable de voir sur le site de LBSJS l’appel lancé aux auditeurs pour protester sur ce répondeur dont on a entendu toujours la même dizaine d ’ AMG faire leur numéro .
      Débrouillez-vous avec ces AMG et ne venez pas solliciter les auditeurs qui ont vu péricliter l’émission par la faute de MERMET devenu imbuvable .

  • Bonjour,

    Auditrice anciennement fidèle mais peu depuis que l’émission a été portée à 15 h au lieu de 17 h. Je me tiens prête à m’engager dans la bataille s’il y a des initiatives de mobilisation... soutien et courage et détermination.

    Samia

  • Sur France inter : "la voix est-elle encore libre"

  • J’aime bien cette émission que j’écoute tous les jours ou presque depuis l’année 1990. Une émission qui a cette durée il y en a très peu. C’est pas une raison suffisante, bon ! Mais il en a une qui serait suffisante, que Mermet prenne sa retraite, et fasse la place à de nouveaux journalistes aussi talentueux que lui ! Place à d’autres qui en ont besoin. Personne n’est indispensable, surtout le chef indispensable comme lui et qui aurait harcelé quelques un-e-s des collaborateurs de cette équipe ! C’est la face cachée de cette émission paraît-il. Allez donc sur le site Article11 ! Je ne savais pas que c’était à ce point ou alors c’est de l’intox ! Qu’en pensez-vous, qu’en pense Fakir ?
    Christian

  • Comme dit le dicton maison : On va pas lâcher et à la fin c’est nous qu’on vas gagner !!
    Las bas si j’y suis et va y rester !!!

  • Ce que Sarko n’a pas osé faire,les socialistes l’ont fait !Ils osent tout ;C’est même grâce à ça qu’on les reconnait.Ne lâchons rien ;
    Alain

  • Auditrice de Là-bas si j’y suis depuis le PREMIER jour. Je suis retraitée et hélas seule depuis avril 2014 et cette émission est pour moi (comme pour beaucoup !) vitale.
    J’ai déjà signé des pétitions ..... Que faire d’autre ?
    Dites-le nous vite !! Merci.

  • Allez Fakir ! il faut sauvez le soldat Mermet !

    " JE SUIS DANIEL MERMET"

  • Zéro tolérance à toute forme de censure. La lutte pour la préservation d’espaces de liberté sur une antenne publique ne souffre aucune faiblesse.
    Le boycott est un bon moyen parmis d’autres.
    Nous ne baisserons pas les bras.

  • Il est inadmissible que soit supprimé cette émission instructive qui nous permet de constater la différence des informations relatés par la presse nationale française et la réalité des faits .Cette émission est une source innombrable de reportages sur ce que vivent où vivaient réellement les citoyens de tous les pays du monde puisqu’ils témoignent eux mêmes de ce qu’ils ont vécus et subit .La-bas si j’y suis doit être diffusé par France inter ,le réseau public des citoyens FRANCAIS .LONGUE VIE A CETTE ÉMISSION . Pas sur internet mais bien sur la radio qui est accessible à tous plus facilement .

  • Déjà août ... je pense à la rentrée avec, j’espère, Mermet et toute son équipe ...
    Nous avons besoin de leurs analyses , de leurs commentaires sur toutes les atrocités qui se déroulent à Gaza ! et ailleurs...
    Bravo pour le dernier numéro de Fakir...

    Merci à vous tous d’exister, on se sent moins seul !
    A la fin, c’est nous qu’on va gagner !!!

  • La bas si j’y suis doit etre de nouveau programmé sur France Inter du lundi au vendredi de 17h à 18h. La direction de France Inter est de fait disqualifiée et indigne du service public. 500 000 auditeurs et près de 200 cafés repaires sont une force considérable. Nous avons donc quelques cartouches à tirer pour arracher de Radio France le retour de la qualité et de l’impertinence sur le service public et France inter en particulier.

    On ne lache rien !!!

  • Salut,

    Je partage cette idée de créer un rapport de force avec la direction de France Inter. J’étais présent à la manifestation organisée devant radio france au début du mois de juillet, je m’attendais à trouver beaucoup de monde et finalement, nous n’étions qu’une petite centaine de personnes. Avec la prise de parole organisée ce jour là, j’avais l’impression d’assister à l’enterrement de l’émission tellement les personnes semblaient résigner face à cette décision.
    Je me suis permis de rappeler que seule le rapport de force paye dans ce genre de situation. Personnellement, j’étais venu avec des œufs et des pétards, histoire de montrer ma colère à cette direction de merde mais je me suis ravisé quand j’ai vu le peu de combativité parmi les gens présents.
    Ceci étant dit, je suis soulagé de voir que fakir est prêt à organiser la riposte (ce qui n’est pas étonnant de la part de ce canard formidable). J’ose espérer qu’il y aura des AMG prêts à en découdre avec cette direction, autrement qu’en signant une pétition ou en boycottant l’antenne.
    Rendez-vous à la rentrée et je pense qu’un blocage massif des entrées de radio france pourraient être une première étape, je serai tellement content de bloquer l’entrée de la voiture de guetta dans le parking de radio france. Biz les copains

  • Trop de reddifs et un répondeur qui bouffe plus du tiers de l’émission qu’on croirait que la moitié y est consacrée : m’en suis lassé. Dommage.

    N’empêche, c’est quand même c.. que ça finisse comme ça

  • merdre à france inter vive mermet et le père UBU !

  • C’est dur de garder le moral, avec cette montée irrépressible des machines à censurer !

    On se rappellera du nain névrosé pour la disparition de "Arrêt sur images" ; Hollande trainera comme un boulet la disparition de "là bas".

    Le problème pour nous est qu’il n’y a pas d’alternative, hélas, et que toute velléité de voix réellement contestataire est vouée à la muselière...

  • Bon, l’article date du 11 juillet, mais là, ce 27 aout, vous en etes ou ?

  • Bonjour,

    Il me semble important de parler de la création de l’émission "Comme un bruit qui court" sur inter. Alors oui, c’est sur inter et ils sont très injuste, vendus au libéralisme, au spectacle et censeurs, mais cette émission me semble être une porte -entrouverte- pour un renouvellement de Là-bas, ses sujets, sa manière et une possibilité offerte à des reporters talentueux de développer leur émission.

    http://www.franceinter.fr/emission-comme-un-bruit-qui-court-comme-un-bruit-qui-court#comments

    Pourriez-vous relayer l’info ?

    Merci

    • Bonne idee que cette emission et je leur souhaite longue vie.
      Mais troquer 5h (voire 4h cette derniere année) pour 1h par semaine me semble marquer tout de meme un certain penchant idéologique. Le role de cette emission n’est elle pas de faire passer la pillule en reprenant les journalistes de la bas pour mieux les mettre dehors a la prochaine rentrée ? Diviser pour regner est la politique actuelle.
      En tout cas, je leur souhaite bonne chance et je suiverai avec interêt cette emission.

  • rendez-nous là-bas ou on fait tout péter...